Difficile de se frayer un chemin dans les allées de la grande braderie du Secours catholique en ce samedi matin. À quelques jours de la rentrée scolaire, le marché de la seconde main émerge comme le choix privilégié de nombreux foyers pour faire face à la vie chère.
"Par les temps qui courent, la vie est devenue très chère. Je ne pensais pas, il y a deux ans de cela, faire les Secours catholiques. Dans le monde dans lequel on vit en ce moment, en 2024, c'est très difficile", témoigne Brenda.
Bonnes affaires
La frénésie des bonnes affaires est encore plus palpable dans les espaces dédiés au textile. Les sacs se remplissent d'articles vendus à des prix imbattables.
"Là, j'en aurai à peu près pour 2 000 francs, calcule Perrine. Dans une grande surface j'en aurai peut-être eu pour 10 000 francs. Ça fait faire de sacrées économies parce que c'est bientôt la rentrée, il faudra acheter les fournitures, payer la cantine, les frais d'inscription...", prévoit cette maman de quatre enfants.
Conscience écologique
Au-delà des contraintes financières, la popularité des achats d'occasion progresse, renforcée par une prise de conscience écologique. "On est vraiment aux deux extrêmes, explique Jean-Yves Lemenant, président du Secours catholique. C'est-à-dire la personne de condition modeste qui a besoin de s'équiper à bas prix, et d'un autre côté, on porte le message de regarder plus loin, ce qui est en train de se passer, de s'occuper de la planète parce que c'est une question vitale."
Grand cœur
C'est équipés et le cartable chargé d'emplettes que les enfants reprendront le chemin de l'école dans quelques jours. Ceux qui auraient toutefois manqué l'événement pourront compter sur le grand cœur des bénévoles de l'association, tous les mardis et jeudis matin, à la Vallée-du-Tir.