Immersion réalisée en août 2021.
Dans le potager d’une maison de retraite de Dumbéa, Michel énumère tous les légumes qu’il arrive à faire pousser : "Des radis, des tomates, des aubergines, des navets, des haricots, de la salade…" Une satisfaction partagée par son employeur et son éducateur spécialisé car Michel, en situation de handicap, est atteint de déficience intellectuelle.
Encadré par l’association Handijob, il bénéficie d’un accompagnement en milieu ordinaire. "Pour l’association, c’est une réussite. Pour Michel aussi car on voit qu’il se satisfait du travail qu’il a. Ça permet de nourrir d’autres projets à côté. Il y a des démarches de recherche de logement qui sont en cours en ce moment. Cela lui permet de se projeter dans d’autres dimensions après l’insertion sociale", confie son éducateur.
Une association créée en 2010
Si Handijob existe depuis onze ans, elle est devenue établissement spécialisé en 2018. L’association accueille quatre-vingt personnes atteintes de déficience intellectuelle : soixante à Dumbéa et vingt à Poindimié. Les bénéficiaires sont accompagnés par des animateurs, des moniteurs et des éducateurs spécialisés, tous formés à l’insertion professionnelle en milieu ouvert et en milieu protégé.
Exercices pratiques sur le terrain, ateliers, tout est fait pour que les bénéficiaires apprennent à devenir autonomes notamment en matière de budget. Quant au grand public, des évènements de sensibilisation à la déficience intellectuelle sont régulièrement organisés. NC la 1ère s’est plongée pendant deux jours aux côtés de l’association Handijob.