La passion avec laquelle Patrick Picault parle de ses coquillages est exactement la même pour tous les objets de sa boutique. Dans son commerce ouvert il y a 30 ans, cet antiquaire entrepose des trésors du sol jusqu’au plafond. Collectionner les objets rares, une passion apparue dès l’enfance. "J’ai démarré j’avais 5, 6 ans. Mon père m’offrait des jouets et je n’étais pas comme les autres à jouer avec. J’étais méticuleux. Je gardais les boîtes. Donc c’est peut-être l’origine de mes passions", révèle le collectionneur.
"C'est donné à tout le monde de collectionner"
Des maquettes de navire au service de vaisselle en faïence, il y en a pour tous les goûts. Certaines catégories semblent indémodables, à l’image des vinyles. Dans sa boutique, les visiteurs ont pour la plupart entre 40 et 70 ans. Et si le budget peut s’avérer déterminant, collectionner les objets n’est pas toujours coûteux. "On peut faire des petites collections selon les thématiques. On peut conserver des bouchons de champagne, des pin’s ou autre, pour 100 francs CFP ou 200 francs. C’est donné à tout le monde de collectionner", explique Patrick Picault.
Assouvir les passions, l'antiquaire souhaite continuer dans cette voie. Mais à 67 ans, le collectionneur veut aussi prendre du temps pour lui. Sa boutique n'ouvre désormais plus que sur rendez-vous.