Depuis le séisme de magnitude 7,3 sur l’échelle de Ritcher, survenu le 17 décembre dernier au Vanuatu, Port-Vila la capitale, a des airs de ville fantôme. Mais à y regarder de plus près, il y règne une certaine activité. Dans l’un des magasins de la ville, les employés ont deux jours pour transférer leur marchandise dans une autre enseigne située en dehors de la zone rouge. Celle la plus touchée par le séisme et fermée par les autorités.
Quitter la zone rouge
Après, il faudra quitter la zone rouge, sous peine de lourdes sanctions. Les contrevenants, risquent jusqu’à 3 millions de vatu (soit plus de 2 700 000 francs CFP) d’amende et deux ans d’emprisonnement. Mais des dérogations existent, comme pour les professionnels de santé par exemple.
Le gouvernement Vanuatais cherche actuellement des solutions, pour aider les 200 entreprises et 3 000 personnes privées d’activité, suite au séisme du 17 décembre dernier. Selon les dernières estimations, la facture matérielle et sociale s’élève pour l’heure, à plus de 27 milliards de francs CFP.
Fréquentation touristique en berne
La fréquentation touristique, elle, reste timide sur l'île d'Efate. Si certaines structures ont dû fermer, celles qui restent ouvertes maintiennent leur activité, en attendant des jours meilleurs.
Le reportage de Laura Schintu, Caroline-Antic Martin et Jules Etoroi :