En 1999, suite à l’Accord de Nouméa, un Deug «langues et culture régionales» apparaissait à l’université de Nouvelle-Calédonie. Elle allait devenir la filière LCO.
Alix Madec, avec F.T. •
Des centaines d’étudiants formés aux langues et cultures de Calédonie, et plus largement de l’Océanie. A leur découverte, leur description, leur pratique et leur valorisation. Voilà ce que célébrait en fin de semaine dernière l’université sous la forme d’une demi-journée festive.
A sa création, elle comptabilisait huit inscrits. Cette année, ils sont 38 étudiants en première année et la licence affiche 86% de réussite. La linguiste Suzie Bearune, qui en est responsable pédagogique, évoque une formation essentielle, vu la diversité linguistique et culturelle du pays. Ecoutez-la au micro d’Alix Madec :
20 ans de LCO, Suzie Bearune
Une étudiante «très fière» d'en être
«Ça nous apprend à découvrir d’autres cultures à travers la langue», résume Laëtitia Angajoxue, une étudiante de troisième année «très très très fière» d’être dans cette licence.
20 ans de LCO, une élève
«Beaucoup d'émotion»
Un anniversaire célébré avec émotion par Jacques Vernaudon, linguiste et ancien élève, qui est aussi l’occasion d’évoquer les perspectives d’évolution. Elles pourraient être tournées vers les échanges entre élèves originaires de tout le Pacifique.