Alors que le procès pour le viol d’une septuagenaire en 2018 à Koutio s’est ouvert ce mardi, la partie civile a réclamé que l’affaire soit jugée à huis clos. Une requête vivement critiquée par le ministère public, qui a engendré de vifs échanges entre les deux parties.
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L’avocat général Christian Pasta aurait voulu que cette audience soit publique et il l’a fait savoir avec vigueur ce matin à la Cour d’Assises, en s’opposant à la demande de la partie civile, de juger à huis clos cette affaire. Pour le représentant de la société civile, se priver de la présence du public et de la presse sur cette affaire de viol, au lendemain de la journée de lutte contre les violences faites aux femmes, revient à « affaiblir le combat que nous menons », a-t-il assuré.
En face, Me Aguila, l’avocat de la partie civile a rappelé que la demande de huis clos était un « droit absolu ». La Cour lui a d’ailleurs donné raison en acceptant sa requête. L’avocat de la partie civile a également souhaité excuser l’absence de sa cliente à ce procès, « le traumatisme étant trop présent à ce jour ».
Dans la nuit du samedi 17 février 2018 au dimanche 18 février, une femme retraitée de soixante quatorze ans à l’époque, a connu le pire dans son habitation à Koutio. La septuagénaire a non seulement été victime d’un cambriolage, mais également d’une agression sexuelle. L’auteur présumé des faits venait de fêter ses dix-huit ans, la veille. Le jeune homme défavorablement connu des forces de l'ordre avait alors rapidement été arrêté, après une enquête diligentée par la Brigade de Recherche de Nouméa. Au cours de sa garde à vue, le mis en cause avait formellement nié les faits, en dépit des lourdes charges pesant contre lui. Mis en examen à la suite de son arrestation, le jeune homme était placé en détention au camp Est, dans l'attente de son procès.
Depuis ce matin et jusqu’à demain soir, la Cour devra se pencher sur la personnalité du jeune homme aujourd’hui âgé de dix-neuf ans. Originaire de Poindimié, il était à l’époque des faits sans emploi et résidait dans un squat. Il est poursuivi pour vol avec effraction dans un local d'habitation et viol sur personne vulnérable. Pour ces chefs d'accusation, le prévenu encourt une peine de vingt ans de réclusion criminelle. Le verdict sera rendu ce mercredi, au terme des deux jours de procès.
En face, Me Aguila, l’avocat de la partie civile a rappelé que la demande de huis clos était un « droit absolu ». La Cour lui a d’ailleurs donné raison en acceptant sa requête. L’avocat de la partie civile a également souhaité excuser l’absence de sa cliente à ce procès, « le traumatisme étant trop présent à ce jour ».
Une nuit de l’horreur
Dans la nuit du samedi 17 février 2018 au dimanche 18 février, une femme retraitée de soixante quatorze ans à l’époque, a connu le pire dans son habitation à Koutio. La septuagénaire a non seulement été victime d’un cambriolage, mais également d’une agression sexuelle. L’auteur présumé des faits venait de fêter ses dix-huit ans, la veille. Le jeune homme défavorablement connu des forces de l'ordre avait alors rapidement été arrêté, après une enquête diligentée par la Brigade de Recherche de Nouméa. Au cours de sa garde à vue, le mis en cause avait formellement nié les faits, en dépit des lourdes charges pesant contre lui. Mis en examen à la suite de son arrestation, le jeune homme était placé en détention au camp Est, dans l'attente de son procès.
Depuis ce matin et jusqu’à demain soir, la Cour devra se pencher sur la personnalité du jeune homme aujourd’hui âgé de dix-neuf ans. Originaire de Poindimié, il était à l’époque des faits sans emploi et résidait dans un squat. Il est poursuivi pour vol avec effraction dans un local d'habitation et viol sur personne vulnérable. Pour ces chefs d'accusation, le prévenu encourt une peine de vingt ans de réclusion criminelle. Le verdict sera rendu ce mercredi, au terme des deux jours de procès.