Dix personnes comparaissent cet après-midi devant le tribunal correctionnel de Nouméa dans deux affaires distinctes qui ont suivi la mort du jeune William Décoiré. Rappel des faits.
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Deux affaires et un même scénario : des barrages, des attroupements armés, des violences avec armes et une tentative de meurtre. Tout commence le 29 octobre 2016 au petit matin, quand une patrouille de gendarmerie tente de contrôler une fourgonnette suspecte à la Coulée. Le véhicule fonce alors sur les gendarmes qui ouvrent le feu, touchant le conducteur. Il s'agit de William Décoiré, évadé du Camp Est depuis juin 2015. Il succombera à ses blessures dans la matinée.
La mort de William Décoiré provoque des réactions en chaîne à Saint-Louis. Des barrages sont érigés sur la chaussée, des véhicules sont incendiés et des coups de feu sont tirés sur les gendarmes. Six personnes sont blessées, cinq par armes à feu dont deux grièvement. Mi novembre, les barrages et les coups de feu reviennent. Les armes, de grande chasse, sont comparables à des armes de guerre.
Sept gendarmes se sont portées partie civile dans l'un des procès concernant les faits des 29 et 30 octobre après la mort de William Décoirée. L'affaire, qui devait être jugée mi janvier, avait été renvoyée à ce lundi.
Une mort qui provoque des réactions en chaîne d'une rare violence
La mort de William Décoiré provoque des réactions en chaîne à Saint-Louis. Des barrages sont érigés sur la chaussée, des véhicules sont incendiés et des coups de feu sont tirés sur les gendarmes. Six personnes sont blessées, cinq par armes à feu dont deux grièvement. Mi novembre, les barrages et les coups de feu reviennent. Les armes, de grande chasse, sont comparables à des armes de guerre.
Sept gendarmes se sont portées partie civile dans l'un des procès concernant les faits des 29 et 30 octobre après la mort de William Décoirée. L'affaire, qui devait être jugée mi janvier, avait été renvoyée à ce lundi.