Les dernières données sur le volcan Lombenben, dont l’éruption menace Ambae au Vanuatu, sont de nature à rassurer les scientifiques, même s’ils tiennent à rester prudents. Notre envoyée spéciale Sylvie Hmeun a interrogé un chercheur volcanologue natif d’Ambae.
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Des chercheurs néozélandais et français se trouvent à Port-Vila en appui à l'équipe de volcanologue du Vanuatu meteorology and geo-hazards department. Le chercheur de l'IRD Philipson Bani, par exemple, travaille habituellement au Laboratoire Magmas et Volcans de l’université Clermont-Auvergne.
Venu d'Auvergne
Pour cette éruption du Lombenben, il a tenu à faire le déplacement jusqu’au Vanuatu. Il faut dire qu’il est originaire d’Ambae. Ecoutez-le faire le point sur la situation au vu des données les plus récentes qui ont été recueillies. «On commence à penser qu’il y a moins de chance qu’il y ait une coulée de lave sur les extrémités de l’île», rapporte Philipson Bani tout en restant prudent.Au centre de gestion de crise
Philipson Bani comme Nicolas Fournier, en charge de la surveillance des volcans néozélandais, apportent leur aide aux neuf scientifiques locaux. Tous œuvrent au centre de gestion de crise du VMGD. C'est là que les six volcans actifs de l'archipel vanuatais sont surveillés régulièrement.Un mois de surveillance constante
Une surveillance 24 heures sur 24 en ce qui concerne le volcan d’Ambae, depuis qu’il a été passé en alerte de niveau 3, le 6 septembre. Et le 23 septembre, le niveau a été rehaussé à 4 sur une échelle de 5.