Les trésors des années 1945 à 1975 investissent le Musée de la Ville dès ce mercredi. À travers divers objets et images, l'exposition Nouméa des Booms y réunit plus d'un an d'information et de collecte de ces éléments d'époque.
Tout commence avec le droit de vote généralisé. L’après-guerre en Nouvelle-Calédonie et cet adieu à la colonie. L’émergence d’une citoyenneté pour tous est la première étape de ce voyage dans le temps qu'offre l'exposition Nouméa des Booms. De 1945 à 1975, les Trente Glorieuses Calédoniennes s'exposent en long et sur deux niveaux, au cœur du Musée de la Ville. Trente ans d’une histoire récente et plutôt plaisante. « Ce qui caractérise cette période, c’est peut-être une grande période d’ouverture, d’apprentissage à une vie politique mais aussi un changement de mentalité. Et puis cette entrée dans la société de consommation et du loisir », assure Véronique Defrance, conservatrice du Musée de la Ville de Nouméa.
Une découverte de la Calédonie des booms, et pas simplement celui du nickel. Boom de la modernité, de la population, des voyages, ou de la consommation. Chaque époque est représentée par des objets. À l’image d’une cuisine des années soixante-dix, remplie d'ustensiles d’époque. « Tout cela ce sont des petits bijoux qui nous ont été offerts, comme un paquet Barrau, un ticket de la pharmacie Lenormand, des paquets de riz faits à Motor Pool chez Cherrier ou des meubles de formica qui rappellent toutes ces années », ajoute la conservatrice du Musée de la Ville.
Un an et demi de collecte, de quête et d’achats précieusement conservés pour une exposition qui emporte les visiteurs entre nostalgie et curiosité. Afin de mieux cerner ce passé immédiat, encore plein d'insouciance, qui aura malheureusement abouti à quelques déséquilibres et des inégalités, à l'origine d'une toute autre histoire.
Une découverte de la Calédonie des booms, et pas simplement celui du nickel. Boom de la modernité, de la population, des voyages, ou de la consommation. Chaque époque est représentée par des objets. À l’image d’une cuisine des années soixante-dix, remplie d'ustensiles d’époque. « Tout cela ce sont des petits bijoux qui nous ont été offerts, comme un paquet Barrau, un ticket de la pharmacie Lenormand, des paquets de riz faits à Motor Pool chez Cherrier ou des meubles de formica qui rappellent toutes ces années », ajoute la conservatrice du Musée de la Ville.
Un an et demi de collecte, de quête et d’achats précieusement conservés pour une exposition qui emporte les visiteurs entre nostalgie et curiosité. Afin de mieux cerner ce passé immédiat, encore plein d'insouciance, qui aura malheureusement abouti à quelques déséquilibres et des inégalités, à l'origine d'une toute autre histoire.
Un parcours muséographique à découvrir sous plusieurs approches (musée de la ville)
- Une remise en contexte : du design et du graphisme des Trenre Glorieuses avec ses rondeurs qui évoquent les bulles de fraîcheur qu'ont apporté ces années d'espérance, avec leurs couleurs acidulées, rappelant la jeunesse insouciante. Mais aussi avec la géométrie audacieuse de celles et ceux qui voulaient aller de l'avant et révolutionner l'ordre établi. Dans le musée, les couleurs vives se sont subtituées aux ors des années 1900, mais les papiers peints aux formes géométriques s'harmonisent aux fenêtes en œil de bœuf d'un bâtiment du XIXe siècle.
- Un discours historique et sociologique : Avec les écrits des six experts (géographes, historiens...) qui ont apporté leur concours à la réalisation du catalogue. Quelques extraits de leurs articles structurent le parcours muséographique aux côtés de nombreux objets et documents.
- Une vision mémorielle : grâce aux nombreux témoignages, photographies, collections, bornes mais aussi films.
- Des espaces ludiques : avec des jeux : échecs, puzzles, sept erreurs, conception de maquettes.
- Des supports de visite pour tous les goûts : textes et films en français et anglais, audioguides en français, anglais et japonais, vidéo-guide en langue des signes pour les sourds et malentendants.
- Un espace interactif : pour que le visiteur puisse partager ses souvenirs et immortaliser sa visite avec des « selfies ».