Après le spectacle "Rouages", composé en 2018, le guitariste Paul Dubois remet ça. Avec "Mécanique d'un monde", le musicien s’est lancé dans une orchestration très étoffée, servie par une vingtaine de musiciens, pour la plupart professeurs de musique au conservatoire de Nouvelle-Calédonie.
Un concert en quatre actes et seize tableaux, décliné au Château Hagen, ce samedi 25 juin, avec la participation remarquée d’une dizaine de danseuses du même conservatoire.
Un instrument original
Pour le compositeur Paul Dubois, à l'imagination sans limite, le mystère de la vie est une source d'inspiration absolue et pleine de poésie. Et plus particulièrement depuis "la naissance de (sa) fille".
D’une imprévisible originalité, "Mécanique d'un monde" s'appuie sur une section cordes, une section bois, des cuivres, beaucoup de percussions mais aussi des choristes pour déployer toute sa puissance musicale et narrative.
Sans oublier les accompagnements au bouzouki (guitare grecque), à la guitare électrique ou acoustique de Paul Dubois. Ou encore au cyclon, un instrument à cordes frappées, inspiré de plusieurs autres instruments et que le musicien considère un peu comme "une sculpture musicale".
Un univers onirique, intimiste et particulièrement abouti, où musique et danse ne font désormais plus qu’un. Seul regret pour le public : la météo capricieuse a dû interrompre le voyage, bien avant la fin du spectacle.