Païta: des déchets dangereux stockés illégalement

Sur un terrain de Païta, un important stock de déchets dangereux a été découvert. Il s’agit de batteries et de déchets électroniques, qui représenteraient  une trentaine de tonnes.
Des déchets qui ont de plus  été incendiés, ce qui constitue un danger pour tous ceux qui s’approcheraient de ce site. Avec à la clé, des risques de brûlures et d’intoxications. C’est ce qu’explique l’association EPLP,  « Ensemble pour la Planète », qui a découvert cette affaire ; des photos ont été  publiées sur la toile. 


Martine Cornaille


Martine Cornaille, présidente d’EPLP, condamne cette grave atteinte à l’environnement. Elle dénonce par ailleurs ce qu’elle appelle « le détournement » de l’éco-participation concernant le traitement des déchets dangereux, par des individus  selon elle sans scrupules:  « on appelle les Calédoniens à faire des efforts financiers pour que l’ensemble de ces produits - batteries, électroménager… - soient traités conformément aux règles en vigueur pour la protection de l’environnement et de la santé, or des mafieux détournent cet argent à leur profit »…


Martine Cornaille répond à Jean-Paul Treuil.






Une enquête doit déterminer les responsabilités de chacun dans ce dossier, comme le précise le directeur de l’environnement de la province Sud Jean-Marie Lafond.


 Jean-Marie Lafond répond aux questions de Dave Waheo-Hnasson et Carawiane Carawiane.


René Gervolino, qui est à l’origine de ce dépôt de déchets, d’une vingtaine de tonnes dit-il, se présente comme un « collecteur » soucieux du respect de l’environnement. Il reconnait qu’il ne dispose pas encore d’agrément indispensable  de la province Sud, mais que les démarches pour cette demande devraient être validées en début d’année prochaine: « Je vais monter le dossier pour pouvoir exporter ce matériel  dans les pays qui les reconditionnent ou les démantèlent… Et je m’élève contre ce communiqué de presse notamment concernant les photos publiées de l’incendie, qui n’est pas de mon fait »…


René Gervolino répond à Jean-Paul Treuil.