Le député de la seconde circonscription était l’invité politique de la rédaction télé ce dimanche 13 mars. Il est revenu entre autres sur les questions liées au nickel, sur la sortie de l’Accord de Nouméa, ou encore sur l’insécurité.
•
« une véritable gangrène »
Sur la question de l’insécurité, aucune hésitation pour le député Gomès ! « C’est une véritable gangrène, pour le Vivre Ensemble » affirme-t-il. « Cela nourrit l’exaspération des citoyens, le racisme et parfois des réactions susceptibles de fragiliser encore davantage notre société. » À qui incombe la responsabilité ? « Chaque citoyen est responsable ! » répond Philippe Gomés. Dans chaque famille, il faut une prise en charge dit-il. Sur la question des mineurs, le Député de la seconde circonscription souligne qu’il y a derrière cela, une perte des repères familiaux, coutumiers et moraux. « Mais pas question de mettre un couvre-feu ! » martèle le Patron de Calédonie Ensemble. Pour lutter contre cette insécurité, Philippe Gomés propose trois choses. Investir dans des politiques de prévention, investir dans le projet éducatif tout en renforçant les moyens de la répression.« Le niveau de l’action d’ERAMET n’aura aucune conséquence sur la SLN »
Faut-il craindre un effet négatif sur la SLN lorsque les actions d’ERAMET sont basses ? NON répond Philippe Gomès. Par contre, ajoute-t-il…c’est le cours du nickel qu’il faut surveiller. Le membre du Conseil d’Administration d’ERAMET rappelle que la SLN a perdu en 2015 « une trentaine de milliards de francs CFP ». ET d’ajouter, « La SLN aurait pu être sauvée si on n’avait pas vidé ses caisses ». Pour le patron de Calédonie Ensemble, 100 milliards de francs de la SLN ont été distribués alors que la conjoncture s’était retournée. « C’est une faute grave !!! » soutient-il. L’État doit donc intervenir et assurer la pérennité de l’entreprise à long terme.Concernant les modalités de la mise en œuvre de la Centrale de la SLN, le député de la seconde circonscription souhaite qu’une structure locale associant ENERCAL, la STCPI et la SLN soit mise en place, avec une garantie de l’État. Gaz ou Charbon ? « Le charbon est la moins mauvaise solution affirme-t-il, mais il faut rouvrir le dossier car c’est aussi une exigence sanitaire et environnementale ».