« J’ai un sujet c’est l’eau » c’est ainsi que le ministre a justifié sa visite d’une demi-journée à Mayotte. Une visite sur les chapeaux de roue qui démarre donc sur le site de la future unité de dessalement de 1000 m3 située à Jimaweni dans la commune de Sada.
Philippe Vigier se rendra ensuite dans la commune voisine de Ouangani où a lieu un chantier de forage. L’une des solutions d’urgence trouvée pour atténuer à moyen terme la crise de l’eau. Une crise de plus en plus aigüe palpable surtout au niveau des retenues collinaires de l’île qui sont désormais à sec. Le dernier relevé de la préfecture datant du 24 août faisait état d’un taux de remplissage de 25 % pour la retenue collinaire de Combani et de 14 % pour celle de Dzoumogné alors qu’en 2022 à la même date , les taux de remplissage des deux bassins étaient de 106 % à Combani et 82 % à Dzoumogné.
Cela montre l’ampleur de la crise. Philippe Vigier ira lui-même le constater. Il tiendra un point presse à proximité de la retenue de Combani pour échanger autour des enjeux de la ressource en eau.
Et enfin le ministre se rendra dans une école de Combani pour voir les équipements installés pour permettre la continuité scolaire. Des cuves qui , de l’avis des parents d’élèves et des syndicats de l’éducation nationale , ne sont pas suffisantes pour garantir un fonctionnement normal de l’école à Mayotte. D'autant que dès le 4 septembre , les mesures de restrictions vont être renforcées.
« Pas de solution miracle »
Le ministre vient surtout confirmer les mesures d’urgences déjà annoncées par le préfet Thierry Suquet. Des mesures à court , moyen et long terme.
Philippe Vigier insiste sur le respect du calendrier des investissements. « Je mettrai chacun devant ses responsabilités ».