L'exposition d'arts plastiques "L'enfant du pays" de Régis Granville est encore visible jusqu'au 26 mars.
Pensée comme une déambulation au fond du coeur et de l'âme de ce plasticien qui a quitté la Martinique jeune adulte et a déambulé dans des parties du vaste monde (Etats-Unis, Japon, Maroc...). L'exposition se veut d'ailleurs comme une invite au voyage.
Lorsque je regarde le chemin parcouru, je réalise que tout était là ! le métissage, le feu, l'eau, le sable et la transparence m'ont ouvert la Porte des Mondes.
Régis Granville
Pratiquant de bouddhisme japonais, Régis Granville propose là un espace de partage et incite à déambuler dans son univers singulier.
Sa singularité est aussi la technique du travail du verre. Sa rencontre avec le plasticien Udo Zembok (dont il a été l'assistant durant 3 ans), l'a orienté vers la technique du verre en fusion multicouche par inclusion de pigmentation, que Régis Granville a perfectionné ensuite en explorant le fusing et le thermoformage.
Musicien aussi, il l'est, en jouant du Hang Gubal, instrument singulier qu'il a découvert en Suisse.
Le personnage du Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry est aussi présent, puisqu'il a beaucoup compté pour Régis Granville, dont l'univers original est à voir jusqu'à ce 26 mars 2024.
À noter qu'une des pièces majeures présentée dans cette exposition "L'enfant du pays", en l'occurence une grande croix en verre et bois, baptisée "Les larmes de la croix", sera offerte selon la volonté de l'artiste à la ville de Saint-Pierre et sa Cathédrale récemment réhabilitée et dont l'inauguration de la rénovation est fixée au 2 avril.
Après l'exposition, cette majestueuse croix sera visible à l'entrée interieure de Notre Dame de l'Assomption.