C'est en tous cas ce qu'avance une nouvelle étude suisse.
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Planter 1200 milliards d'arbres. C'est ce qu'il faudrait planter pour absorber les deux tiers du CO2 produit par l'homme depuis l'ère industrielle. C'est la conclusion d'une étude suisse pour limiter le réchauffement climatique. Cela nécessiterait 9 millions de km2, soit la superficie des États-Unis. Résultat : 205 milliards de tonnes de C02 seraient ainsi absorbés.
Un avantage économique
Les arbres ont l'avantage d'absorber le C02 déjà émis, tout en produisant de l'oxygène. À l'inverse, les énergies renouvelables réduisent la production de CO2, nécessitant de longues périodes de transition. La reforestation représenterait donc la solution la plus avantageuse sur le plan écologique, mais aussi financier. "Les projets les plus rentables sont capables de reforester pour 30 centimes de dollars par arbre", explique Thomas Crowther, professeur et écologiste à l'école polytechnique fédérale de Zurich. Les chercheurs ont déterminé les pays les plus propices à cette reforestation en fonction du climat et des superficies disponibles. Plus de la moitié des surfaces se situent dans seulement six pays : le Brésil, les États-Unis, le Canada, la Russie, la Chine et l'Australie.
Des limites
Au-delà de projections très ambitieuses, le temps moyen pour qu'un arbre atteigne son potentiel de stockage est de 30 ans. De plus, le degré d'absorption du C02 dépend de l'espèce d'arbre, du climat et du niveau de gaz dans l'atmosphère.
Un avantage économique
Les arbres ont l'avantage d'absorber le C02 déjà émis, tout en produisant de l'oxygène. À l'inverse, les énergies renouvelables réduisent la production de CO2, nécessitant de longues périodes de transition. La reforestation représenterait donc la solution la plus avantageuse sur le plan écologique, mais aussi financier. "Les projets les plus rentables sont capables de reforester pour 30 centimes de dollars par arbre", explique Thomas Crowther, professeur et écologiste à l'école polytechnique fédérale de Zurich. Les chercheurs ont déterminé les pays les plus propices à cette reforestation en fonction du climat et des superficies disponibles. Plus de la moitié des surfaces se situent dans seulement six pays : le Brésil, les États-Unis, le Canada, la Russie, la Chine et l'Australie.
Des limites
Au-delà de projections très ambitieuses, le temps moyen pour qu'un arbre atteigne son potentiel de stockage est de 30 ans. De plus, le degré d'absorption du C02 dépend de l'espèce d'arbre, du climat et du niveau de gaz dans l'atmosphère.