Le pic épidémique n'a pas encore été atteint en France où l'on dénombre plus de 10 000 morts depuis le début de l'épidémie pour 109 000 cas confirmés.
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La France, entrée mardi dans sa quatrième semaine de confinement pour lutter contre le coronavirus, est encore loin du "pic" de l'épidémie qui a déjà fait 10 318 morts.
Le respect de ce confinement inédit imposé sur tout le territoire national montrant de nouveaux signes de relâchement, le gouvernement a affiché sa détermination et entrepris une nouvelle fois de resserrer les boulons.
"L'heure du confinement va durer", a martelé Edouard Philippe lors de la séance des questions au gouvernement.
"C'est tout à fait difficile à supporter pour beaucoup de Français, j'en ai parfaitement conscience, mais c'est indispensable si nous ne voulons pas nous retrouver dans une situation qui serait pire encore que celle que nous connaissons aujourd'hui", a poursuivi le chef du gouvernement, dont l'annonce la semaine dernière que le gouvernement étudiait des "scénarios" de sortie avait semé le doute.
"Se préparer ne veut pas dire que c'est prêt", a insisté le Premier ministre, assurant que les questions sur le déconfinement "sont très largement prématurées".
D'autant que "nous ne sommes pas encore au pic épidémique", a rappelé de son côté le ministre de la Santé Olivier Véran.
Car avec le retour des beaux jours et le début des vacances de Pâques, autorités et soignants craignent un relâchement, comme l'ont montré de nombreuses images de promeneurs pendant le weekend en différents points du pays.
Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a ainsi demandé aux préfets "d'examiner au cas par cas" et en lien avec les maires la "nécessité de durcir les mesures".
Les choses n'ont pas traîné dans la capitale, où la mairie de Paris et le préfet de police ont ainsi annoncé l'interdiction de toute activité sportive individuelle entre 10H00 et 19H00, face au nombre inhabituel de "joggeurs" multipliant les sorties.
La pression sur les hôpitaux et les Ehpad reste pour l'heure très forte. Le ministre de la Santé a annoncé le lancement d'une vaste opération de dépistage dans ces maisons de retraites médicalisées, dont certaines ont été décimées par la maladie.
Selon le dernier bilan, au moins 2 417 décès ont été enregistrés depuis le début de l'épidémie dans les Ehpad et autres établissements médico-sociaux.
Au total, 10 328 personnes sont mortes en France depuis le début de l'épidémie dont 1 417 entre lundi et mardi, c'est le pire bilan quotidien dans les hôpitaux.
L'amélioration notée dimanche sur ce plan n'aura donc pas duré, même si l'augmentation nette du nombre de patients en réanimation -indicateur très suivi par les professionnels car mesurant la pression sur le système de santé- est de moins en moins forte.
En attendant un vaccin éventuel, un essai clinique consistant à transfuser du plasma sanguin de personnes guéries vers des "patients en phase aiguë de la maladie" doit démarrer ce mardi. Le procédé s'est déjà avéré efficace, dans des études à petite échelle, contre d'autres maladies infectieuses comme Ebola ou le Sras.
Le respect de ce confinement inédit imposé sur tout le territoire national montrant de nouveaux signes de relâchement, le gouvernement a affiché sa détermination et entrepris une nouvelle fois de resserrer les boulons.
"L'heure du confinement va durer", a martelé Edouard Philippe lors de la séance des questions au gouvernement.
"C'est tout à fait difficile à supporter pour beaucoup de Français, j'en ai parfaitement conscience, mais c'est indispensable si nous ne voulons pas nous retrouver dans une situation qui serait pire encore que celle que nous connaissons aujourd'hui", a poursuivi le chef du gouvernement, dont l'annonce la semaine dernière que le gouvernement étudiait des "scénarios" de sortie avait semé le doute.
"Se préparer ne veut pas dire que c'est prêt", a insisté le Premier ministre, assurant que les questions sur le déconfinement "sont très largement prématurées".
D'autant que "nous ne sommes pas encore au pic épidémique", a rappelé de son côté le ministre de la Santé Olivier Véran.
Car avec le retour des beaux jours et le début des vacances de Pâques, autorités et soignants craignent un relâchement, comme l'ont montré de nombreuses images de promeneurs pendant le weekend en différents points du pays.
Durcissement des mesures
Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a ainsi demandé aux préfets "d'examiner au cas par cas" et en lien avec les maires la "nécessité de durcir les mesures".
Les choses n'ont pas traîné dans la capitale, où la mairie de Paris et le préfet de police ont ainsi annoncé l'interdiction de toute activité sportive individuelle entre 10H00 et 19H00, face au nombre inhabituel de "joggeurs" multipliant les sorties.
La pression sur les hôpitaux et les Ehpad reste pour l'heure très forte. Le ministre de la Santé a annoncé le lancement d'une vaste opération de dépistage dans ces maisons de retraites médicalisées, dont certaines ont été décimées par la maladie.
Selon le dernier bilan, au moins 2 417 décès ont été enregistrés depuis le début de l'épidémie dans les Ehpad et autres établissements médico-sociaux.
Au total, 10 328 personnes sont mortes en France depuis le début de l'épidémie dont 1 417 entre lundi et mardi, c'est le pire bilan quotidien dans les hôpitaux.
L'amélioration notée dimanche sur ce plan n'aura donc pas duré, même si l'augmentation nette du nombre de patients en réanimation -indicateur très suivi par les professionnels car mesurant la pression sur le système de santé- est de moins en moins forte.
En attendant un vaccin éventuel, un essai clinique consistant à transfuser du plasma sanguin de personnes guéries vers des "patients en phase aiguë de la maladie" doit démarrer ce mardi. Le procédé s'est déjà avéré efficace, dans des études à petite échelle, contre d'autres maladies infectieuses comme Ebola ou le Sras.