Ecoutez les réactions de Moetai Brotherson en direct de l'ONU à New York, Philippe Lalliot le porte-parole du quai d'Orsay, et Jacqui Drollet.
L'Assemblée générale de l'ONU a adopté de matin la résolution L56. La résolution portée par les Iles Salomon, Nauru, Tuvalu a été adoptée par consensus. Comme elle l’avait annoncé, la France n'a pas participé au vote. Le texte "affirme le droit inaliénable de la population de la Polynésie française à l'autodétermination et à l'indépendance", conformément à la Charte de l'ONU (article 73 sur les territoires non autonomes). Le gouvernement français doit "faciliter et accélérer la mise en place d'un processus équitable et effectif d'autodétermination" en Polynésie.
C’est avec émotion que Moetai Brotherson a accueilli cette décision. Il répond à Axelle Mexinelle :
Cette résolution ouvre en principe la voie à un référendum d'autodétermination. La population pourrait à terme se prononcer en faveur de l'indépendance, de la départementalisation ou d'un statut intermédiaire d'autodétermination.
A la suite du vote, plusieurs pays, dont le Royaume-Uni, les Pays-Bas et les Etats-Unis, se sont "démarqués du consensus" pour marquer leur désapprobation, faisant valoir la défaite des indépendantistes aux dernières élections territoriales. Pour l'ambassadeur des Iles Salomon Collin Beck, par contre, ces élections "ne peuvent pas être assimilées à un référendum" sur le sort du territoire.
Par la voix de son porte parole, le quai d'Orsay a réagit au vote de la résolution. Pour lui, il s'agit d'une ingérence, qui ne changera rien aux relations entre Paris et Papeete.
En revanche, Jacqui Drollet s’est réjoui du vote par l’Assemblée Générale de la résolution affirmant le droit inaliénable de la population de la Polynésie française à l'autodétermination et à l'indépendance. L’élu UPLD s’interroge maintenant sur les futures relations entre la France et la Polynésie Française. Jacquie Drollet répond à Tauarii Lee :
C’est avec émotion que Moetai Brotherson a accueilli cette décision. Il répond à Axelle Mexinelle :
Moetai Brotherson
Cette résolution ouvre en principe la voie à un référendum d'autodétermination. La population pourrait à terme se prononcer en faveur de l'indépendance, de la départementalisation ou d'un statut intermédiaire d'autodétermination.
A la suite du vote, plusieurs pays, dont le Royaume-Uni, les Pays-Bas et les Etats-Unis, se sont "démarqués du consensus" pour marquer leur désapprobation, faisant valoir la défaite des indépendantistes aux dernières élections territoriales. Pour l'ambassadeur des Iles Salomon Collin Beck, par contre, ces élections "ne peuvent pas être assimilées à un référendum" sur le sort du territoire.
Par la voix de son porte parole, le quai d'Orsay a réagit au vote de la résolution. Pour lui, il s'agit d'une ingérence, qui ne changera rien aux relations entre Paris et Papeete.
Philippe Lalliot, porte-parole du Quai d'Orsay, est joint par Célia Cléry :
Philippe Lalliot, porte-parole du quai d'Orsay onu
En revanche, Jacqui Drollet s’est réjoui du vote par l’Assemblée Générale de la résolution affirmant le droit inaliénable de la population de la Polynésie française à l'autodétermination et à l'indépendance. L’élu UPLD s’interroge maintenant sur les futures relations entre la France et la Polynésie Française. Jacquie Drollet répond à Tauarii Lee :
Jacquie Drollet reaction ONU