Si vous passez près de la maison de James Norman Hall à Arue, remarquez un arbre fruitier pas comme les autres, un abricotier venu d'ailleurs, des Antilles françaises...
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C’est dans la commune de Arue, au km 5,5, non loin de la mairie côté montagne, que se trouve la maison de l’écrivain James Norman Hall... Mais ce n’est pas de lui que nous allons parler, mais d’un arbre qui se trouve dans le jardin du musée, tout près de la route… C’est un arbre majestueux d’une vingtaine de mètres de hauteur. A chaque saison de production, on peut trouver en bordure de route, des fruits écrasés par nos voitures, d’une belle couleur orangée… Ces fruits proviennent de cet arbre qui est un « abricotier pays » originaire des Antilles et du nord de l’Amérique du sud.
La peau épaisse de l’abricot pays est grise et brune et ne permet pas de voir si le fruit est arrivé à maturité ; on peut donc considérer qu’un fruit tombé à terre est mûr. Les plus gros fruits peuvent peser jusqu’à 2kg. La chair est sucrée et rappelle à la fois la pomme Cythère et la papaye. Les antillais utilisent très souvent l’abricot pays pour la fabrication d’une liqueur à base de rhum à 55°. Cette recette est à retenir : Les fruits sont découpés en lamelles, puis sont disposés dans un bocal, on rajoute généralement un peu de cassonade, un morceau de bois de cannelle et surtout de la vanille ! On vide sa bouteille de rhum dans le bocal de fruits et on laisse macérer le tout au soleil durant 2 ou 3 jours. Sachez toutefois que c’est un cocktail à déguster avec beaucoup de modération ! La pulpe du fruit sert également pour la confection de jus, de confitures et de tartes. Les noyaux de l’abricot pays sont utilisés comme un antiparasitaire cutané et plus particulièrement dans les traitements contre les poux et les tiques.
Désormais, lorsque vous passerez près de la maison de James Norman Hall et que vous êtes bloqué dans la circulation, observez cet arbre et peut-être même les fruits qui sont à terre… En l’espace de quelques secondes, vous serez aux Antilles ! Un beau voyage n’est-ce pas ?
La peau épaisse de l’abricot pays est grise et brune et ne permet pas de voir si le fruit est arrivé à maturité ; on peut donc considérer qu’un fruit tombé à terre est mûr. Les plus gros fruits peuvent peser jusqu’à 2kg. La chair est sucrée et rappelle à la fois la pomme Cythère et la papaye. Les antillais utilisent très souvent l’abricot pays pour la fabrication d’une liqueur à base de rhum à 55°. Cette recette est à retenir : Les fruits sont découpés en lamelles, puis sont disposés dans un bocal, on rajoute généralement un peu de cassonade, un morceau de bois de cannelle et surtout de la vanille ! On vide sa bouteille de rhum dans le bocal de fruits et on laisse macérer le tout au soleil durant 2 ou 3 jours. Sachez toutefois que c’est un cocktail à déguster avec beaucoup de modération ! La pulpe du fruit sert également pour la confection de jus, de confitures et de tartes. Les noyaux de l’abricot pays sont utilisés comme un antiparasitaire cutané et plus particulièrement dans les traitements contre les poux et les tiques.
Désormais, lorsque vous passerez près de la maison de James Norman Hall et que vous êtes bloqué dans la circulation, observez cet arbre et peut-être même les fruits qui sont à terre… En l’espace de quelques secondes, vous serez aux Antilles ! Un beau voyage n’est-ce pas ?