Victor Segalen marche en BD sur les pas de Paul Gauguin pour tenter de cerner les démons du peintre maudit.
Qui était réellement Paul Gauguin ? s'interroge quelques mois après sa mort le médecin de marine et futur écrivain Victor Ségalen.
Pour tenter de percer les mystères de cet être torturé, aux moeurs libertaires et en conflit permanent avec l'administration et l'église, Ségalen, fraîchement débarqué à Tahiti en 1903, suit les traces du peintre jusqu'à Hiva Oa aux Marquises.
Le récit de cette quête constitue la trame de "Gauguin, loin de la route", étonnante bande dessinée signée Maximilien Le Roy pour le scénario et Christophe Gaultier pour les planches. Evitant le piège des lieux communs, les auteurs nous font revivre par cette approche originale les dernières années de la vie d'un Paul Gauguin vivant misérablement, rongé par l'alcool et la maladie. Cette déchéance n'empèche pas la révolte de l'artiste face à la fatuité de la colonisation et aux plus vils et mesquins de ses représentants. Défenseur des autochtones qu'il estime sacrifiés par la civilisation moderne, Gauguin l'idéaliste se bat contre des chimères à la recherche d'un paradis perdu.
L'ouvrage de 88 pages édité chez Le Lombard est encensé par la critique : "l'album combine avec une belle énergie la vitalité poétique et une infinie mélancolie" estime Libre hebdo.
Pour tenter de percer les mystères de cet être torturé, aux moeurs libertaires et en conflit permanent avec l'administration et l'église, Ségalen, fraîchement débarqué à Tahiti en 1903, suit les traces du peintre jusqu'à Hiva Oa aux Marquises.
Le récit de cette quête constitue la trame de "Gauguin, loin de la route", étonnante bande dessinée signée Maximilien Le Roy pour le scénario et Christophe Gaultier pour les planches. Evitant le piège des lieux communs, les auteurs nous font revivre par cette approche originale les dernières années de la vie d'un Paul Gauguin vivant misérablement, rongé par l'alcool et la maladie. Cette déchéance n'empèche pas la révolte de l'artiste face à la fatuité de la colonisation et aux plus vils et mesquins de ses représentants. Défenseur des autochtones qu'il estime sacrifiés par la civilisation moderne, Gauguin l'idéaliste se bat contre des chimères à la recherche d'un paradis perdu.
L'ouvrage de 88 pages édité chez Le Lombard est encensé par la critique : "l'album combine avec une belle énergie la vitalité poétique et une infinie mélancolie" estime Libre hebdo.