Selon le dernier rapport de l'IEOM, La Polynésie française ne parvient pas à se sortir du contexte économique difficile dans lequel elle se trouve depuis la crise. Les entrepreneurs avaient espéré un regain d’activité le trimestre précédent. Ils déchantent pour la fin de l’année 2013.
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Les importations sont en net repli, et les intentions d’investir se révèlent à nouveau défavorable. Les intentions des entrepreneurs d’investir sont en chute libre.
Les difficultés persistent aussi dans le marché du travail : le chômage double en 5 ans, passant de 11,7% en 2007 à 21,8% en 2012. Les demandeurs d’emplois sont plus de 12 100. Les offres d’emploi reculent cette année de 13,4%.
La consommation des ménages faiblit comme le prouve le recul des importations de biens de consommations et des biens d’équipements ménagers.
Les exportations chutent de près de 12%. Les perles se maintiennent et représentent aujourd’hui 65% des exportations.
Mais le recul des importations est supérieur. Si bien que la balance commerciale réduit son déficit de 300 millions. Bien maigre consolation.
Dans le secteur du bâtiment, les dépenses publiques augmentent de plus de 13 %, mais cela reste insuffisant pour soulager la trésorerie des entreprises, qui prévoient d’ailleurs un nouveau repli pour la fin de l’année.
Seul le secteur du tourisme affiche de bons résultats malgré une baisse de la fréquentation. Et l’explication tient au coefficient d’occupation moyen. Il progresse jusqu’à 69% et s’accompagne d’une hausse du revenu moyen de 12% par chambre disponible.
Les difficultés persistent aussi dans le marché du travail : le chômage double en 5 ans, passant de 11,7% en 2007 à 21,8% en 2012. Les demandeurs d’emplois sont plus de 12 100. Les offres d’emploi reculent cette année de 13,4%.
La consommation des ménages faiblit comme le prouve le recul des importations de biens de consommations et des biens d’équipements ménagers.
Les exportations chutent de près de 12%. Les perles se maintiennent et représentent aujourd’hui 65% des exportations.
Mais le recul des importations est supérieur. Si bien que la balance commerciale réduit son déficit de 300 millions. Bien maigre consolation.
Dans le secteur du bâtiment, les dépenses publiques augmentent de plus de 13 %, mais cela reste insuffisant pour soulager la trésorerie des entreprises, qui prévoient d’ailleurs un nouveau repli pour la fin de l’année.
Seul le secteur du tourisme affiche de bons résultats malgré une baisse de la fréquentation. Et l’explication tient au coefficient d’occupation moyen. Il progresse jusqu’à 69% et s’accompagne d’une hausse du revenu moyen de 12% par chambre disponible.