"Papa, ne meurt pas"

Le jeudi 2/01, vers minuit la gendarmerie reçoit l'appel d'une personne qui, affolée, relate à l'opérateur avoir entendu la phrase « Papa ne meurt pas ». Une patrouille de Paea se rend immédiatement sur les lieux. Les gendarmes pouvaient se préparer à se retrouver face à une scène de crime sanglant.
En fait, ils arrivent « simplement » sur un accident domestique. Un enfant et ses parents rentrent à leur domicile. Arrivé devant la porte de chez lui, le père de famille se rend compte qu'il a oublié ses clés. Il décide de briser l'une des vitres de son domicile et se blesse profondément la main.
C'est à ce moment là que les voisins, pensant très logiquement à une bagarre (vitre brisée, éclats de voix) alertent la gendarmerie. L'histoire se complique un peu quant, lors de la sollicitation des pompiers, ceux-ci ne peuvent intervenir et que le médecin de garde n'est pas disponible.

Ni une ni deux, devant la main ensanglantée de son mari, la mère de famille qui est couturière de métier, prend du fil et une aiguille et recoud la blessure de son conjoint. L'enfant a eu très peur à la vue du sang de son père, mais a été réconforté.