George Pau-Langevin, ministre des Outre-mer, a appelé aujourd’hui la classe politique calédonienne à être "à la hauteur des enjeux" de cette collectivité qui s'approche d'une référendum d'autodétermination, alors que le "pays" traverse une paralysie gouvernementale
"Ce que nous souhaitons, c'est que les uns et les autres nous soyons à la hauteur de nos responsabilités pour que 2015 soit une année utile pour la Nouvelle-Calédonie", a déclaré la ministre, répondant à une question du député calédonien Philippe Gomes (UDI).
La chute, le 16 décembre dernier, du gouvernement de coalition formé au printemps avait entrainé la formation d'un nouveau gouvernement le 31 décembre mais ce dernier n'arrive pas à élire son/sa président(e) en raison des dissensions dans la famille non-indépendantiste. Il est donc cantonné à "l'expédition des affaires courantes", alors que d'importantes "réformes économiques et sociales sont à mener", a rappelé M. Gomes.
"Il est clair, a affirmé Mme Pau-Langevin, que nous ne pouvons pas nous satisfaire" de cette situation dans laquelle le gouvernement local "ne peut pas prendre à bras-le-corps les difficultés économiques et sociales considérables qui se posent en Nouvelle-Calédonie ni travailler utilement pour préparer la sortie des accords de Nouméa" et son processus de décolonisation.
"Nous souhaitons que les partis politiques là-bas reprennent le dialogue de manière à remettre sur pied un gouvernement avec un président et un vice-président pour prendre les initiatives indispensables pour que nous puissions avancer", a-t-elle dit.
"Si cela ne pouvait pas se faire, le gouvernement (français) en tant que partenaire des accords de Nouméa serait obligé de prendre les initiatives qui s'imposent pour sortir de l'imbroglio", a-t-elle ajouté.
Source : AFP
La chute, le 16 décembre dernier, du gouvernement de coalition formé au printemps avait entrainé la formation d'un nouveau gouvernement le 31 décembre mais ce dernier n'arrive pas à élire son/sa président(e) en raison des dissensions dans la famille non-indépendantiste. Il est donc cantonné à "l'expédition des affaires courantes", alors que d'importantes "réformes économiques et sociales sont à mener", a rappelé M. Gomes.
"Il est clair, a affirmé Mme Pau-Langevin, que nous ne pouvons pas nous satisfaire" de cette situation dans laquelle le gouvernement local "ne peut pas prendre à bras-le-corps les difficultés économiques et sociales considérables qui se posent en Nouvelle-Calédonie ni travailler utilement pour préparer la sortie des accords de Nouméa" et son processus de décolonisation.
"Nous souhaitons que les partis politiques là-bas reprennent le dialogue de manière à remettre sur pied un gouvernement avec un président et un vice-président pour prendre les initiatives indispensables pour que nous puissions avancer", a-t-elle dit.
"Si cela ne pouvait pas se faire, le gouvernement (français) en tant que partenaire des accords de Nouméa serait obligé de prendre les initiatives qui s'imposent pour sortir de l'imbroglio", a-t-elle ajouté.
Source : AFP