A l’occasion de l’ouverture de la session administrative, ce jeudi 9 avril, à l'Assemblée de Polynésie française, Marcel Tuihani, président du perchoir, et Edouard Fritch, Président du pays, étaient invités à faire des allocutions. Des discours qui ont été offensifs.
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C’est le président de l’Assemblée de la Polynésie Française qui a commencé à parler. Dès les premières minutes de son allocution, Marcel Tuihani a déclaré qu'il fallait éviter que "l’absence de perspectives ne se transforme en absence d’espoir". S’appuyant sur l’article 102 du statut d’autonomie, Marcel Tuihani a plaidé pour une Assemblée forte, avec un rôle plus actif et constructif.
Ce dernier a également fait part de son regret quant au séjour trop court de George Pau-Langevin sur le fenua. Pendant sa visite, la ministre des Outremer a reconnu que la France avait une dette morale envers la Polynésie française ; Marcel Tuihani, lui, estime que les Polynésiens méritent mieux qu’une dette morale. Le président de l’Assemblée a conclu son discours par sa crainte des effets des tensions actuelles sur l’économie Polynésienne
Écoutez une partie du discours Marcel Tuihani
Pendant le discours de Marcel Tuihani, Edouard Fritch n'a presque jamais cessé de le fixer, en secouant parfois la tête. Lorsque le Président du pays a pris la parole, il s’est aussitôt montré offensif, en déclarant notamment que « l’accumulation de contre-vérités ne faisaient pas une vérité ».
Edouard Fritch a d'ailleurs nié une série de déclarations, il a notamment démenti la suppression du Contrat d'Accès à l'Emploi ou encore les prestations familiales. Sans jamais citer Gaston Flosse, le président du pays a néanmoins critiqué vertement son prédécesseur.
Écoutez une partie du discours d'Edouard Fritch
Interrogé par nos journalistes à l'Assemblée, Philip Schyle du groupe A tia Porinetia s'est dit inquiet des tensions au sein du Tahoeraa.
Ecoutez Philip Schyle
Du côté de la député Maina Sage qui siège sur les bancs orange, le gouvernement respecte le programme du Tahoeraa.
Écoutez Maina Sage
Le discours intégral d'Edouard Fritch
Ce dernier a également fait part de son regret quant au séjour trop court de George Pau-Langevin sur le fenua. Pendant sa visite, la ministre des Outremer a reconnu que la France avait une dette morale envers la Polynésie française ; Marcel Tuihani, lui, estime que les Polynésiens méritent mieux qu’une dette morale. Le président de l’Assemblée a conclu son discours par sa crainte des effets des tensions actuelles sur l’économie Polynésienne
Écoutez une partie du discours Marcel Tuihani
APF TUIHANI
Pendant le discours de Marcel Tuihani, Edouard Fritch n'a presque jamais cessé de le fixer, en secouant parfois la tête. Lorsque le Président du pays a pris la parole, il s’est aussitôt montré offensif, en déclarant notamment que « l’accumulation de contre-vérités ne faisaient pas une vérité ».
Edouard Fritch a d'ailleurs nié une série de déclarations, il a notamment démenti la suppression du Contrat d'Accès à l'Emploi ou encore les prestations familiales. Sans jamais citer Gaston Flosse, le président du pays a néanmoins critiqué vertement son prédécesseur.
Écoutez une partie du discours d'Edouard Fritch
APF FRITCH
Interrogé par nos journalistes à l'Assemblée, Philip Schyle du groupe A tia Porinetia s'est dit inquiet des tensions au sein du Tahoeraa.
Ecoutez Philip Schyle
Schyle APF
Du côté de la député Maina Sage qui siège sur les bancs orange, le gouvernement respecte le programme du Tahoeraa.
Écoutez Maina Sage
APF Maina Sage
Le discours intégral d'Edouard Fritch
Le discours intégral de Marcel Tuihani