Mutinerie à la prison du camp Est, à Nouméa

Lors de l'émeute qui s'est déroulée entre 16 heures et 20 heures (heure locale), un policier a été blessé à la cheville et deux détenus ont été légèrement blessés par les déflagrations de grenades lacrymogènes, a indiqué Claire Lanet, procureure de la République. Deux surveillants ont également été légèrement touchés, dont l'un au bras alors qu'il tentait de maîtriser un des émeutiers.

Le suicide d'un détenu, cause des incidents

Selon le haut-commissariat de la République, ces incidents sont intervenus après le suicide durant le week-end d'un détenu de 23 ans, qui se trouvait au quartier disciplinaire. Les heurts auraient commencé lors de la distribution des repas lorsqu'un détenu a frappé un gardien au visage. La situation a ensuite dégénéré et une soixantaine de prisonniers ont incendié des matelas, puis ont dégradé des cellules et des sanitaires et mis le feu à des bâtiments de la prison.

Calme retrouvé au camp est en début de soirée

En début de soirée, le calme était revenu au centre de détention après l'intervention de plusieurs dizaines de policiers et de gendarmes ainsi que des pompiers. Deux enquêtes judiciaires sont en cours pour dégradations et violences volontaires. Vétuste et surpeuplé, le Camp Est fait l'objet d'un important programme de rénovation.