Journée mondiale de l'océan : découvrez le programme

A l'occasion de la Journée mondiale de l’océan, le 08 juin 2015, Polynésie 1ère dédie son antenne à la mer et à la sauvegarde du patrimoine maritime. Un mot d'ordre : agissons pour notre climat, agissons pour nos océans !
En vue de la COP21 (Conférence des Nations Unies sur les dérèglements climatiques), qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015, France Télévisions se mobilise pour sensibiliser aux enjeux et responsabilités de demain. 

Aujourd'hui, à Papeete, de multiples activités vous sont proposées. Michèle de Chazeau vous en dit plus :

Sur Polynésie 1ère, vous proposons une soirée exceptionnelle avec au programme un film, un documentaire, un débat et des docs inédits. Michèle de Chazeau vous racontre le programme en détail...

Votre soirée cinéma : « Le grand bleu » - Lundi 8 juin à 19h30

Inspiré de l’histoire vraie de Jacques Mayol, Le Grand bleu nous plonge au cœur d’une vie palpitante, au diapason des profondeurs sous-marines, qui a de quoi faire naître bien des vocations… 
Dans les années 1960, sur une île grecque, le Français Jacques Mayol et l’Italien Enzo Molinari, passionnés de plongée, se chamaillent pour obtenir une pièce d'or. Vingt ans plus tard, Jacques et Enzo, devenus plongeurs professionnels, se retrouvent concurrents lors d’un championnat du monde de plongée en apnée. Liés à la fois par l'amitié, leur esprit de compétition et leurs rêves, Jacques et Enzo battent sans cesse de nouveaux records, se rapprochant insensiblement du seuil fatal des 120 mètres ! Le Grand Bleu, c’est l’amitié de ces deux hommes, liés définitivement à la mer, un monde qui les passionne et les entraîne toujours plus loin.

"Il était une fois une île" - Lundi 8 juin à 22h15

Documentaire, Grand Prix du FIFO 2010
Île de Takuu, en Papouasie Nouvelle-Guinée, à 250 km de Bougainville, où vivent paisiblement 400 Polynésiens, est menacée par les effets du réchauffement climatique.
Ce documentaire suit la vie de trois personnes dans la communauté de l’île de Takuu dans le Pacifique au moment où elle fait face aux premiers effets dévastateurs du changement  climatique. Fortes inondations, maisons assaillies par l'eau, tempêtes de plus en plus intenses, la situation de la population est d'autant plus difficile qu'elle ne dispose pas de soutien, ni de porte-parole.
Avec l'angoisse de la montée des eaux naissent de nombreuses interrogations. Vont-ils décider de rester sur leur l’île natale ou vont-ils déménager vers de nouvelles terres inconnues, abandonnant leur culture et leur langue pour toujours ?

Le débat : s'engager pour l'avenir - Lundi 8 juin à 23h15

Depuis le Ministère de l’Outre-mer, Sébastien Folin anime un débat autour des Océans et reçoit la ministre, George Pau-Langevin,  des experts reconnus et des jeunes venus d’Outre-mer.
Après avoir dressé l'état des lieux Sébastien et ses invités abordent l'avenir des océans qui passe par l’innovation technologique, l’inventivité  et les nouvelles pratiques collaboratives et écologiques. Ils évoqueront aussi la nécessité de l'engagement des générations futures  et  des lycéens venus de Guyane rapporteront leur expérience et leur questionnement.

- Bilan global des problèmes : la surpêche, la montée des eaux, l’acidification des océans, la pol­lution…
- L
es raisons d’espérer, car l’océan est également une source d’avenir dans le domaine de l’énergie, de l’alimentation, de l’éco-tourisme… grâce notamment à de hautes technologies.
- Portraits de personnes qui vouent leur vie à faire bouger les lignes : militants qui travaillent sur le terrain dans le but de faire réagir les politiques. 


"La nuit du corail" - Lundi 8 juin à 00h45

L'Outre-mer abrite 10% des récifs coralliens et 20 % des atolls de la planète, couvrant 57.557 Km². Soit une superficie supérieure à celle de tous les territoires ultramarins réunis, si on compte que leurs surfaces terrestres. Ces récifs sont gravement menacés.
Leur destruction serait une catastrophe pour le milieu marin, mais surtout pour l'homme car ils représentent, outre leur intérêt pour la biodiversité, un enjeu pour l'alimentation et l'économie de ces territoires. La Nuit du Corail nous emmène en Guadeloupe, en Martinique et à la Réunion pour dresser un bilan de l'alarmant état des récifs coralliens, mais surtout comment les hommes sont intimement liés à ces richesses naturelles, notamment par leurs dimensions culturelles et sociales, et comment les populations locales luttent pour leur sauvegarde. Quelles solutions sont envisagées ? La situation est-elle irréversible ? Est-il trop tard ?

3 documentaires inédits :
GUADELOUPE, SUR LA ROUTE DU CORAIL...
Une algue toxique appelée ciguatére prospère sur l'archipel guadeloupéen. Logée dans les récifs coralliens malades, elle provoque chez l'homme des intoxications alimentaires par l'intermédiaire des chaires de poissons comme le barracuda et le carangue. La cigatère provoque, chaque année, à l'échelle planétaire plus de 100.000 empoisonnements. En Guadeloupe, le nombre de cas d'intoxication est en nette progression malgré l'interdiction de consommer ces poissons. Ici, depuis plus de 20 ans, une constante dégradation est observée : coraux détruits, recul de la mangrove, chute de stocks de poissons... Plus de 80% des coraux sont abîmes aujourd'hui !

MARTINIQUE, SOUS LA MER, LES MYSTÈRES DE LA VIE
En Martinique la couverture en corail vivant est en diminution progressive et continue au profit des algues. Avec la disparition des coraux, c'est une grande partie de la biodiversité sous-marine qui est en danger, menaçant à terme la pêche et le tourisme. Et pourtant coraux, éponges ...des organismes bien mystérieux sont très précieux à l’homme.
des coraux sont abîmes aujourd'hui !

LA RÉUNION, LE CORAIL SOUS INFLUENCE...
L'île de la Réunion comprend l'un des plus petits lagons de l'Outre-mer français, longeant 25 km de côte. On y trouve seulement 12 km2 de récifs coralliens. Dans cet espace limité, au moins 50% des platiers récifaux sont perturbés, dont 28% très dégradés. L'homme et les maladies ont contribué à une disparition progressive des coraux. Mais sait-on que ce sont les poissons-demoiselles et papillons, deux espèces coralliennes, qui sont vecteurs d’une terrible maladie, celle dite des '' taches blanches'' ? Ou bien encore que d'anciens poteaux électriques d'EDF forment d'excellents récifs artificiels servant d'abris aux poissons dits ''ti-jaune'' ?


Mais "moana", le grand Océan, ce sont aussi des légendes fondatrices de la mythologie et de la culture polynésienne... Écoutez Michèle de Chazeau nous rappeler quelques-uns de ces mythes :