L’état d’urgence s’applique aussi aux Antilles-Guyane et à la Réunion. Au regard des spécificités géographiques des collectivités du Pacifique et de Saint-Pierre-et-Miquelon, le stade de vigilance « Vigipirate renforcé » reste maintenu.
"Au regard des récentes évolutions annoncées par le président de la République pour répondre à la menace terroriste, le gouvernement a décidé d'étendre l'état d'urgence à la Guadeloupe, à la Guyane, à la Martinique, à Mayotte, à La Réunion ainsi qu'à Saint-Barthélemy et Saint-Martin", a déclaré la ministre dans un communiqué.
Un décret en ce sens sera présenté mercredi matin au Conseil des ministres, qui examinera également un projet de loi pour prolonger de trois mois l'état d'urgence.
"Cette application se justifie par une nécessité de cohérence et de renforcement du dispositif de sécurité, au moment où l'état d'urgence s'inscrit dans la durée et sera prolongé pour trois mois par une loi soumise au Parlement" jeudi et vendredi, a ajouté Mme Pau-Langevin.
L'état d'urgence permet notamment d'interdire la circulation des personnes et d'instituer des zones de protection et de sécurité, de procéder à des réquisitions de personnes ou de biens, d'interdire des réunions ou manifestations, d'ordonner des perquisitions à domicile de jour comme de nuit, d'assigner à résidence toute personne dont l'activité se révèle dangereuse pour la sécurité et l'ordre publics et d'ordonner la remise d'armes et de munitions.
Mme Pau-Langevin a précisé que l'état d'urgence ne s'appliquerait en revanche pas dans les collectivités du Pacifique ni de Saint-Pierre-et-Miquelon "au regard des spécificités géographiques". Là, c'est "le stade de vigilance +Vigipirate renforcé+ qui reste maintenu".
"Les renforcements des moyens destinés aux forces de police, de gendarmerie, des douanes et de la justice s'appliqueront également dans l'ensemble des Outre-mer", a ajouté la ministre.
Ces derniers jours, des élus de la Réunion, de Mayotte et de Martinique avaient demandé l'extension à leur territoire de l'état d'urgence décrété vendredi soir dans l'Hexagone et la Corse par le chef de l'Etat après les attentats de Paris et Saint-Denis.
Source : AFP
Un décret en ce sens sera présenté mercredi matin au Conseil des ministres, qui examinera également un projet de loi pour prolonger de trois mois l'état d'urgence.
"Cette application se justifie par une nécessité de cohérence et de renforcement du dispositif de sécurité, au moment où l'état d'urgence s'inscrit dans la durée et sera prolongé pour trois mois par une loi soumise au Parlement" jeudi et vendredi, a ajouté Mme Pau-Langevin.
L'état d'urgence permet notamment d'interdire la circulation des personnes et d'instituer des zones de protection et de sécurité, de procéder à des réquisitions de personnes ou de biens, d'interdire des réunions ou manifestations, d'ordonner des perquisitions à domicile de jour comme de nuit, d'assigner à résidence toute personne dont l'activité se révèle dangereuse pour la sécurité et l'ordre publics et d'ordonner la remise d'armes et de munitions.
Mme Pau-Langevin a précisé que l'état d'urgence ne s'appliquerait en revanche pas dans les collectivités du Pacifique ni de Saint-Pierre-et-Miquelon "au regard des spécificités géographiques". Là, c'est "le stade de vigilance +Vigipirate renforcé+ qui reste maintenu".
"Les renforcements des moyens destinés aux forces de police, de gendarmerie, des douanes et de la justice s'appliqueront également dans l'ensemble des Outre-mer", a ajouté la ministre.
Ces derniers jours, des élus de la Réunion, de Mayotte et de Martinique avaient demandé l'extension à leur territoire de l'état d'urgence décrété vendredi soir dans l'Hexagone et la Corse par le chef de l'Etat après les attentats de Paris et Saint-Denis.
Source : AFP