A quelques jours de la création officielle du nouveau parti politique d’Edouard Fritch, le Mana Huira’atira, "le pouvoir au peuple", quelle symbolique faut il attacher aux noms de partis ?
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L’UPLD, l’"Union Pour La Démocratie" est le dernier nom en langue française choisi par un parti politique local. Cette union de plusieurs formations repose avant tout sur l'assise forte du parti indépendantiste Tavini Huira’atira : "le parti au service du peuple".
Anciennement baptisé FLP pour "Front de Libération de la Polynésie", le Tavini s'est peu à peu solidement implanté depuis la fin des années 80, tout comme le Taho’era’a Huira’atira, "le rassemblement du peuple", anciennement baptisé l’"Union Tahitienne Démocratique".
Ces deux partis dominent la vie politique depuis vingt ans et s’imposent aujourd’hui comme de solides groupes, omni présents sur le devant de la scène électorale. Quelques formations nouvelles ont régulièrement tenté avec plus ou moins de succès de les conccurencer sans jamais parvenir à s'imposer.
C’est le cas en 96 du Feti’a ‘Api, "la nouvelle étoile", de Porinetia To Tatou Ai’a en 2008, "Polynésie notre patrie", ou encore plus récemment, d' A Ti’a Porinetia, "lève toi Polynésie", créé à la veille des élections de 2013.
Désormais, le Mana Huira’atira, "le pouvoir au peuple" devra surtout rassembler et le choix du nom en langue tahitienne constitue une première étape mais c'est sur le terrain qu'il faudra convaincre, un domaine que maitrisent parfaitement et depuis des décennies les orange et les bleu.
Anciennement baptisé FLP pour "Front de Libération de la Polynésie", le Tavini s'est peu à peu solidement implanté depuis la fin des années 80, tout comme le Taho’era’a Huira’atira, "le rassemblement du peuple", anciennement baptisé l’"Union Tahitienne Démocratique".
Ces deux partis dominent la vie politique depuis vingt ans et s’imposent aujourd’hui comme de solides groupes, omni présents sur le devant de la scène électorale. Quelques formations nouvelles ont régulièrement tenté avec plus ou moins de succès de les conccurencer sans jamais parvenir à s'imposer.
C’est le cas en 96 du Feti’a ‘Api, "la nouvelle étoile", de Porinetia To Tatou Ai’a en 2008, "Polynésie notre patrie", ou encore plus récemment, d' A Ti’a Porinetia, "lève toi Polynésie", créé à la veille des élections de 2013.
Désormais, le Mana Huira’atira, "le pouvoir au peuple" devra surtout rassembler et le choix du nom en langue tahitienne constitue une première étape mais c'est sur le terrain qu'il faudra convaincre, un domaine que maitrisent parfaitement et depuis des décennies les orange et les bleu.