La Communauté du Pacifique et l’Agence française de développement se mobilisent pour doter la région Pacifique de capacités renforcées de lutte contre les épidémies, les maladies transmissibles émergentes, la résistance aux antimicrobiens et les effets des catastrophes climatiques.
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L’Agence française de développement (AFD) apportera son soutien au Réseau océanien de surveillance de la santé publique (ROSSP) sur une période de trois ans et pour un budget total de trois millions d’euros.
La convention liant les deux organisations a été signée par Cameron Diver, Directeur général adjoint de la Communauté du Pacifique, et Philippe Renault, Directeur de l’agence de Nouméa, en présence de l’ambassadeur Christian Lechervy, secrétaire permanent pour le Pacifique et représentant permanent de la France auprès de la Communauté du Pacifique et du Programme régional océanien pour l’environnement.
M. Diver a tenu à remercier le gouvernement français et l’AFD : « En renforçant le soutien financier qu’elles accordent au ROSSP, la France et l’Agence française de développement apportent une contribution substantielle à la sécurité sanitaire du Pacifique.
Ces financements participent également à la consolidation des relations entre la France et la CPS, qui travaillent actuellement à la mise en place d’un partenariat pluriannuel dont la signature est prévue au premier semestre de l’année. »
Ces vingt dernières années, les États et Territoires insulaires océaniens et leurs partenaires du ROSSP n’ont pas ménagé leurs efforts pour réduire les risques et protéger les populations océaniennes des maladies à potentiel épidémique, telles que la dengue.
Il reste toutefois beaucoup à faire, notamment parce que le changement climatique et les catastrophes qu’il induit font apparaître des menaces toujours plus présentes pour la santé publique.
La CPS, par l’intermédiaire de sa Division santé publique, collaborera étroitement avec tous les pays du Pacifique et les partenaires du ROSSP sur trois grands axes d’intervention : épidémiologie, laboratoire, surveillance épidémiologique et réponse aux épidémies au niveau national et provincial ; entomologie et lutte antivectorielle ; et nouveaux risques, parmi lesquels l’antibiorésistance.
De nouveaux partenariats seront établis afin d’élargir la gamme de services du réseau. L’approche « One Health » (Une seule santé), qui rassemble spécialistes de la santé publique et experts en santé environnementale et animale, sera appliquée pour la conception des interventions en surveillance et épidémiologie axées sur les maladies à transmission vectorielle sensibles au climat, telles que la dengue et le Zika, ainsi que sur les zoonoses, dont la leptospirose.
Des spécialistes de la santé et des laboratoires issus de centres d’expertise français présents dans le secteur de la santé en Océanie, dont l’Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie et l’Institut Louis Malardé en Polynésie française, contribueront aux activités de développement des compétences aux côtés de la CPS et de nombreux autres partenaires du ROSSP.
En 21 années d’existence, le ROSSP a toujours pu compter sur le soutien du gouvernement français. Le nouveau financement de l’AFD profitera aux 22 États et Territoires insulaires océaniens, qui seront mieux à même de concrétiser les objectifs de développement durable (ODD) consacrés à la santé et d’acquérir les capacités minimales essentielles requises en vertu du Règlement sanitaire international (OMS, 2005) pour empêcher la propagation des risques sanitaires à l’échelle mondiale.
La Communauté du Pacifique (CPS) est la principale organisation scientifique et technique du Pacifique. Fondée en 1947, elle œuvre en faveur du développement et de l’amélioration de la condition des peuples dans le Pacifique. Pour en savoir plus sur le ROSSP, consultez notre site Web.
La convention liant les deux organisations a été signée par Cameron Diver, Directeur général adjoint de la Communauté du Pacifique, et Philippe Renault, Directeur de l’agence de Nouméa, en présence de l’ambassadeur Christian Lechervy, secrétaire permanent pour le Pacifique et représentant permanent de la France auprès de la Communauté du Pacifique et du Programme régional océanien pour l’environnement.
M. Diver a tenu à remercier le gouvernement français et l’AFD : « En renforçant le soutien financier qu’elles accordent au ROSSP, la France et l’Agence française de développement apportent une contribution substantielle à la sécurité sanitaire du Pacifique.
Ces financements participent également à la consolidation des relations entre la France et la CPS, qui travaillent actuellement à la mise en place d’un partenariat pluriannuel dont la signature est prévue au premier semestre de l’année. »
Ces vingt dernières années, les États et Territoires insulaires océaniens et leurs partenaires du ROSSP n’ont pas ménagé leurs efforts pour réduire les risques et protéger les populations océaniennes des maladies à potentiel épidémique, telles que la dengue.
Il reste toutefois beaucoup à faire, notamment parce que le changement climatique et les catastrophes qu’il induit font apparaître des menaces toujours plus présentes pour la santé publique.
La CPS, par l’intermédiaire de sa Division santé publique, collaborera étroitement avec tous les pays du Pacifique et les partenaires du ROSSP sur trois grands axes d’intervention : épidémiologie, laboratoire, surveillance épidémiologique et réponse aux épidémies au niveau national et provincial ; entomologie et lutte antivectorielle ; et nouveaux risques, parmi lesquels l’antibiorésistance.
Dengue, zika, leptospirose...
De nouveaux partenariats seront établis afin d’élargir la gamme de services du réseau. L’approche « One Health » (Une seule santé), qui rassemble spécialistes de la santé publique et experts en santé environnementale et animale, sera appliquée pour la conception des interventions en surveillance et épidémiologie axées sur les maladies à transmission vectorielle sensibles au climat, telles que la dengue et le Zika, ainsi que sur les zoonoses, dont la leptospirose.
Des spécialistes de la santé et des laboratoires issus de centres d’expertise français présents dans le secteur de la santé en Océanie, dont l’Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie et l’Institut Louis Malardé en Polynésie française, contribueront aux activités de développement des compétences aux côtés de la CPS et de nombreux autres partenaires du ROSSP.
En 21 années d’existence, le ROSSP a toujours pu compter sur le soutien du gouvernement français. Le nouveau financement de l’AFD profitera aux 22 États et Territoires insulaires océaniens, qui seront mieux à même de concrétiser les objectifs de développement durable (ODD) consacrés à la santé et d’acquérir les capacités minimales essentielles requises en vertu du Règlement sanitaire international (OMS, 2005) pour empêcher la propagation des risques sanitaires à l’échelle mondiale.
La Communauté du Pacifique (CPS) est la principale organisation scientifique et technique du Pacifique. Fondée en 1947, elle œuvre en faveur du développement et de l’amélioration de la condition des peuples dans le Pacifique. Pour en savoir plus sur le ROSSP, consultez notre site Web.