Deux jeunes hommes ont été jugés ce lundi en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel pour avoir roué de coups un habitant de l’île de Bora Bora, vendredi.
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Les faits se sont déroulés vendredi dernier, à Bora Bora. C’est le week-end et des jeunes boivent à outrance. Parmi eux, deux frères. L’aîné quitte le groupe sur son vélo. Une voiture passe près de lui et pour une raison restée inconnue, il l’insulte. Le chauffeur fait marche arrière et lui répond. Le plus jeune qui assiste à la scène pense que l’homme a voulu renverser son frère. Il le frappe au visage alors qu’il est dans la voiture. La victime s’en va, mais les deux jeunes le suivent jusqu’à son domicile. Ils entrent dans la cour de maison et là démarre une nouvelle scène de violence.
Le procureur parle d’une « violence gratuite » pour un « motif futile ». Pendant que l’un des frères maintient la victime au niveau du cou, l’autre la frappe. Ils se retrouveront au sol. L’homme est roué de coups au visage, aux bras, sur tout son corps. L’un de ses amis tentera d’intervenir mais il sera également pris à partie.
La victime doit son salut à l’intervention des gendarmes. Transféré au centre hospitalier de Taaone, l’homme a le visage tuméfié et souffre de plusieurs fractures qui lui vaudront 10 jours d’ITT. Après avoir frappé la victime, l’un des frères a cassé le rétroviseur et le pare-brise de la victime.
Pourquoi un tel déchaînement de violence ? Le plus jeune dira qu’il voulait défendre son frère, qu’il pensait à tort en danger. Leur avocate évoquera l’alcoolisation excessive ce jour-là - trois litres de bière pour le plus jeune, qui déclare pourtant ne pas boire beaucoup pour des raisons médicales. Du komo et de la vodka pour l’aîné qui, lui, a contrario, souffre d’une consommation excessive d’alcool. Il boit un litre de komo par jour.
La cour a condamné le plus jeune, dont le casier est vierge, à 6 mois de prison ferme, l’aîné a écopé de 14 mois. Le tribunal les a également condamnés à 3 ans de suivi mise à l’épreuve avec une obligation de soin, de travail et d’indemnisation de la victime.
Dans quelques semaines, le plus jeune des frères comparaîtra devant un tribunal forain pour des faits de trafic de cigarettes et de vols dans des magasins.
Le procureur parle d’une « violence gratuite » pour un « motif futile ». Pendant que l’un des frères maintient la victime au niveau du cou, l’autre la frappe. Ils se retrouveront au sol. L’homme est roué de coups au visage, aux bras, sur tout son corps. L’un de ses amis tentera d’intervenir mais il sera également pris à partie.
La victime doit son salut à l’intervention des gendarmes. Transféré au centre hospitalier de Taaone, l’homme a le visage tuméfié et souffre de plusieurs fractures qui lui vaudront 10 jours d’ITT. Après avoir frappé la victime, l’un des frères a cassé le rétroviseur et le pare-brise de la victime.
Pourquoi un tel déchaînement de violence ? Le plus jeune dira qu’il voulait défendre son frère, qu’il pensait à tort en danger. Leur avocate évoquera l’alcoolisation excessive ce jour-là - trois litres de bière pour le plus jeune, qui déclare pourtant ne pas boire beaucoup pour des raisons médicales. Du komo et de la vodka pour l’aîné qui, lui, a contrario, souffre d’une consommation excessive d’alcool. Il boit un litre de komo par jour.
La cour a condamné le plus jeune, dont le casier est vierge, à 6 mois de prison ferme, l’aîné a écopé de 14 mois. Le tribunal les a également condamnés à 3 ans de suivi mise à l’épreuve avec une obligation de soin, de travail et d’indemnisation de la victime.
Dans quelques semaines, le plus jeune des frères comparaîtra devant un tribunal forain pour des faits de trafic de cigarettes et de vols dans des magasins.