Sur la perle du Pacifique, les hôtels, comme les pensions de famille sortaient tout juste la tête hors de l’eau. Cette nouvelle fermeture des frontières sonne comme un retour en arrière. Bora Bora n’avait vraiment pas besoin de ça. Réactions.
Onde de choc
Des hôtels menacés de fermeture c’est le scénario catastrophe qui se dessine à Bora Bora. Les grosses structures qui emploient parfois des centaines de salariés ne vont pas pouvoir ouvrir juste avec la clientèle locale le weekend. Les fermetures, au mieux temporaires, vont être nécessaires.
Pour les professionnels du tourisme le choc est réel et inattendu alors que la situation commençait à s’améliorer.
C’est un coup de massue, on commençait à aller un peu mieux, c’est la mort maintenant ! [...] Y’a aucune recette qui rentre par contre on doit payer nos charges
Nouvelles stratégies
Comment rebondir, alors que tous les voyants risquent de repasser au rouge. Certains réfléchissent à essayer de capter un peu de clientèle locale histoire de garder la tête hors de l’eau.
Je l’ai toujours pas digérée cette nouvelle on a aucune visibilité, je me dis qu’il faut pas baisser les bras. Je prépare une nouvelle stratégie afin d’attirer plus de locaux et essayer de survivre.
Qui décide…paye !
Pour le maire de l’île, Gaston Tong Sang la responsabilité de cette fermeture des frontières revient à l’Etat c’est donc ce dernier qui doit en assumer les conséquences
On est dans l’incompréhension au moment où la Polynésie commence à enregistrer la baisse du nombre de personnes contaminées on pensait sortir de cette deuxième vague […] Qui décide paye, …on ne peut pas emprunter à tour de bras.
Les compensations financières existantes du pays et de l’Etat ne vont pas suffire. Au cours de la conférence de presse du gouvernement sur les nouvelles aides du pays ce mardi matin, le président Edouard Fritch a réaffirmé son souhait d’obtenir une dotation de l’Etat et non plus un prêt. Il s’est dit confiant dans la satisfaction prochaine de cette demande.