La réduction des inégalités dans l'accès à l'emploi des mélanésiens a tendance à stagner depuis 2009, selon les résultats d'une étude présentée à l'Université de la Nouvelle-Calédonie.
"L'ensemble des dispositifs mis en place depuis 1989 a permis de réduire fortement les inégalités jusqu'en 2009, mais depuis celles-ci stagnent, voire même augmentent", a déclaré le vice-président du gouvernement, Jean-Louis d'Anglebermes, à l'issue du colloque "Rééquilibrage dans l'emploi".
Depuis 1989, les programmes de formation "400 cadres" et "Cadres avenir", ont permis à 1.584 personnes, dont 71% de Kanak, de reprendre une formation et d'accéder à des postes de cadres moyens ou supérieurs.
Malgré ces mesures, le taux d'emploi des Kanak reste inférieur de 22 points à celui des autres communautés.
Entre 1996 et 2014, le taux d'emploi de la population kanak est passé de 34,7% à 48,6%, soit une progression de 14%, selon les chiffres du Laboratoire de recherches juridiques et économiques de l'Université de la Nouvelle-Calédonie (Larje).
Pour Catherine Ris, sa directrice, "le maintien des écarts s'explique par des effets de seuil, les disparités sociales et le niveau de diplômes". Environ 6% des Kanak possèdent un diplôme de l'enseignement supérieur, contre 22% pour les non-Kanak.
"Le rééquilibrage est un combat de tous les jours", a estimé le vice-président de l'exécutif qui a souligné l'importance de l'aborder sous un angle ethnique, "inédit" en Nouvelle-Calédonie.
Début août, plus d'un millier de personnes étaient descendues dans les rues de Nouméa pour dénoncer l'insuffisant accès selon elles des jeunes Kanak à l'emploi et aux postes à responsabilités.
En devenant, la semaine dernière, le premier avocat kanak et le 112e du barreau de Nouméa, Franckie Dihace a illustré le chemin qui reste à parcourir pour parvenir à l'égalité en matière d'accès à des emplois de niveau supérieur.
Aux inégalités s'ajoutent des discriminations, comme celles à l'accès au logement sur lesquelles le Larje s'est penché.
A l'issue des tests réalisés par de faux candidats à la location répondant à de vraies offres de logement, il est ressorti que les personnes ayant un nom à consonance kanak recevaient un taux de réponse inférieur de 13,2% aux personnes portant un nom européen. A statut social égal, fonctionnaire dans le cas de cette enquête, la discrimination ethnique persiste avec 4,1% de réponses en moins pour les Kanak.
Depuis 1989, les programmes de formation "400 cadres" et "Cadres avenir", ont permis à 1.584 personnes, dont 71% de Kanak, de reprendre une formation et d'accéder à des postes de cadres moyens ou supérieurs.
Malgré ces mesures, le taux d'emploi des Kanak reste inférieur de 22 points à celui des autres communautés.
Entre 1996 et 2014, le taux d'emploi de la population kanak est passé de 34,7% à 48,6%, soit une progression de 14%, selon les chiffres du Laboratoire de recherches juridiques et économiques de l'Université de la Nouvelle-Calédonie (Larje).
Pour Catherine Ris, sa directrice, "le maintien des écarts s'explique par des effets de seuil, les disparités sociales et le niveau de diplômes". Environ 6% des Kanak possèdent un diplôme de l'enseignement supérieur, contre 22% pour les non-Kanak.
"Le rééquilibrage est un combat de tous les jours", a estimé le vice-président de l'exécutif qui a souligné l'importance de l'aborder sous un angle ethnique, "inédit" en Nouvelle-Calédonie.
Début août, plus d'un millier de personnes étaient descendues dans les rues de Nouméa pour dénoncer l'insuffisant accès selon elles des jeunes Kanak à l'emploi et aux postes à responsabilités.
En devenant, la semaine dernière, le premier avocat kanak et le 112e du barreau de Nouméa, Franckie Dihace a illustré le chemin qui reste à parcourir pour parvenir à l'égalité en matière d'accès à des emplois de niveau supérieur.
Aux inégalités s'ajoutent des discriminations, comme celles à l'accès au logement sur lesquelles le Larje s'est penché.
A l'issue des tests réalisés par de faux candidats à la location répondant à de vraies offres de logement, il est ressorti que les personnes ayant un nom à consonance kanak recevaient un taux de réponse inférieur de 13,2% aux personnes portant un nom européen. A statut social égal, fonctionnaire dans le cas de cette enquête, la discrimination ethnique persiste avec 4,1% de réponses en moins pour les Kanak.