Sur l'île de Chiloé, au Chili, des milliers d'animaux marins s'échouent, morts, sur les plages. Les pêcheurs sont interdits de pêche. En cause : les élevages intensifs de saumon qui auraient pollué la mer. En Polynésie, c'est Hao qui a été désigné pour un projet d'aquaculture de grande envergure.
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L'île de Chiloé, au Chili, subit actuellement l’une des pires catastrophes environnementales de son histoire. Depuis le mois dernier, des milliers d’animaux marins, dont des oiseaux, des crabes et des otaries, s’échouent, morts, sur les plages.
Greenpeace tire la sonnette d'alarme et diffuse une vidéo choc. En soutien aux pêcheurs et aux communautés affectées, l'ONG exige du gouvernement chilien la transparence et l’ouverture d’une enquête.
Pour l'heure, aucun responsable n'a été officiellement identifié. Mais sont pointés du doigt : les élevages intensifs de saumon. Avec 800.000 tonnes de saumon d'élevage, le Chili est le deuxième producteur mondial, derrière la Norvège. Greenpeace parle de 5.000 tonnes de saumon en décomposition rejetés par les élevages, situés à proximité de l'île. De son côté, le Gouvernement parle de phénomène naturel et climatique, lié à El Niño. Il vient de former une équipe de scientifiques indépendants qui devra trancher. Elle devra aussi expliquer pourquoi ce phénomène qui dure normalement deux mois en est à son troisième mois.
Depuis deux semaines, les pêcheurs, privés de leur outil de travail, paralysent l'île et demandent au Gouvernement une aide financière.
En Polynésie, c'est l'atoll de Hao, aux Tuamotu, qui verra bientôt l'implantation d'un vaste élevage aquacole, exploité par Tahiti Ocean Foods. À terme, la société prévoit la production de 50 000 tonnes de poissons, principalement du mérou et du poisson Napoléon. Une partie de la population s'inquiète des conséquences environnementales d'un tel élevage.
Greenpeace tire la sonnette d'alarme et diffuse une vidéo choc. En soutien aux pêcheurs et aux communautés affectées, l'ONG exige du gouvernement chilien la transparence et l’ouverture d’une enquête.
Depuis deux semaines, les pêcheurs, privés de leur outil de travail, paralysent l'île et demandent au Gouvernement une aide financière.
En Polynésie, c'est l'atoll de Hao, aux Tuamotu, qui verra bientôt l'implantation d'un vaste élevage aquacole, exploité par Tahiti Ocean Foods. À terme, la société prévoit la production de 50 000 tonnes de poissons, principalement du mérou et du poisson Napoléon. Une partie de la population s'inquiète des conséquences environnementales d'un tel élevage.