Cinq malades calédoniens traités à la chloroquine

Le Médipôle, image d'illustration.
Cinq des seize patients hospitalisés à Nouméa se sont portés volontaires pour suivre ce traitement expérimental.
Cinq patients sur les seize actuellement soignés au centre hospitalier de Nouméa en Nouvelle Calédonie suivent un traitement à base d’hydroxychloroquine, ce médicament habituellement prescrit pour lutter contre le paludisme.

Les autorités sanitaires mettent en garde contre l’automédication et l’auto prescription de ce médicament dont les effets secondaires peuvent être importants.

Les cinq malades calédoniens ont donné leur accord pour suivre ce traitement qui n’entre pas dans le cadre d’une étude équivalente à celles menées actuellement dans plusieurs pays européens sur plusieurs milliers de patients.

Ce protocole européen permet de tester quatre traitements dont celui à l’hydroxychloroquine, le but étant, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, de « sélectionner les meilleures molécules pour les mettre à la disposition des patients, le plus rapidement possible »