Courrier au vitriol des fédérations déchues de boxe et de rugby à l'approche de l'AG du COPF

Les fédérations radiées du Comité olympique Polynésien sortent les griffes
Tauhiti Nena et Charles Tauziet, dirigeants de la "Polynesian boxing association" et de la "Tahiti rugby union", exclus du COPF, adressent un courrier aux présidents de fédérations sportives afin de dénoncer "l'ingérence du politique dans le sport" et de les appeler à prendre leurs responsabilités.
Jeudi 23 août prochain se tiendra une assemblée générale extraordinaire du Comité Olympique de Polynésie Française au cours de laquelle les présidents de fédérations sportives seront appelés à adopter les nouveaux statuts du COPF. 

Opposés à cette refonte, les fédérations de boxe, de rugby et de Tae kwon do n'ont pas reçu de délégation de service public les autorisant à organiser des manifestations sportives. Ces délégations ont été attribuées à des fédérations concurrentes. Elles ont par la suite été radiées du COPF le 17 juillet.


Des statuts sur mesure...


Dans un courrier commun adressé le 16 août aux présidents de fédérations sportives, Tauhiti Nena et Charles Tauzier, présidents de la "Polynesian boxing association" et de la "Tahiti rugby union" estiment que les nouveaux statuts du comité  "ont été rédigés sur mesure pour éliminer définitivement leurs fédérations de la scène sportive".

Ils estiment également que la tenue de cette assemblée générale extraordinaire "est attaquable" car "toutes les fédérations affiliées et à jour de leurs cotisations n'auraient pas été convoquées.

Ils dénoncent par ailleurs l'attitude du COPF qui ne respecterait pas les demandes de conciliation souhaitées par les Conseil des jeux en vue de lever la suspension de la participation de Tahiti aux rencontres internationales qu'elle organise. "Ce ne sont pas les fédérations de boxe, de rugby et de Taekwondo qui empêchent le pays d'aller aux Jeux du Pacifique, mais le comportement du COPF qui ne se conforme pas aux demandes du Conseil des Jeux" écrivent t'ils.

En conséquence, ils en appellent à la responsabilité des autres présidents de fédérations amenés à se prononcer le 23 août sur ce qu'ils appellent "les statuts du gouvernement" (...) "imposés pour arranger le gouvernement et ses agents de la Direction de la jeunesse et des sports qui n'ont pour d'autres desseins que de placer ou de garder à la tête des fédérations sportives des personnes qu'ils peuvent contrôler, si ce n'est leur propre personne".

Ambiance...

Lisez l'intégralité de la lettre adressée aux présidents de fédérations :

Lettre aux fédérations