La crise sanitaire du Covid-19 a paralysé l'activité économique et des milliers d'étudiants se retrouvent dans une impasse : impossible de trouver une entreprise qui veuille bien les accueillir. Mais derrière ces refus se joue pourtant leur avenir professionnel.
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Un étudiant qui ne trouve pas de stage, un scénario commun depuis quelques mois. Tepoenui essuie son quatrième refus de la journée, elle est découragée. "La semaine dernière, je suis allée voir 17 entreprises et ils m'ont tous refusée. Du coup, ça commence à devenir lourd, ça ne donne plus envie d'aller chercher", confie cette élève de seconde en gestion administrative, du transport et de la logistique.
Après des mois de recherche, Cécilia et Jade sont sauvées mais dépitées. Leur stage de validation, elles l’imaginaient autrement. "J'ai eu des difficultés pour avoir mon stage, j'ai pris au moins deux mois, j'ai envoyé des lettres de motivation, des CV, et toutes ont été non favorable à cause de la crise sanitaire", explique Cécilia Rochet, étudiante en deuxième année de BTS Assistant Manager. Sa comparse, Jade Yu Hing, confirme l'impactde la crise. "Les entreprises qui prennent les stagiaires en ce moment, ce ne sont pas des missions adaptées à notre filière".
Quand la Covid 19 dicte sa loi et fait tanguer l’avenir professionnel des étudiants, au grand dam d’Air Tahiti. 123 stagiaires y ont forgé leurs connaissances en 2019, zéro cette année. "Avec les mesures sanitaires que nous avons mis en place au sein de l'entreprise, ça a été effectivementun choix de ne plus recevoir d'élèves pour des raisons de responsabilité dans un premier temps et puis aussi d'organisation", souligne Raina Turner, adjointe au directeur des ressources humaines.
Pas de doute, le coronavirus ébranle le monde. Le lycée Diadème en a conscience et innove avec l'option de la dernière chance. "Cette année par exemple en BTS, on peut faire du télétravail. Par exemple, un élève ne peut pas être accueilli en entreprise mais des tâches lui sont confiées, et nous lui offrons un accès en salle informatique pour réaliser les tâches", explique Anne Redon, proviseure adjoint au lycée Diadème
Mais pour l’heure, il n'est pas question de réformer le programme de l’éducation nationale. Les séquences d'observation en milieu professionnel, notamment pour les 3èmes, sont indispensables selon la DGEE. "Le contexte sanitaire nous incite à réfléchir voire à penser autrement les stages. Néanmoins, je crois que c'est indispensable dans un cursus d'élève de faire des séquences d'observation, de voir comment se passe le milieu professionnel. C'est essentiel pour la réflexion sur leur propre orientation scolaire", explique Jean-Michel Garcia, directeur général par intérim de la Direction Générale de l'Éducation et des Enseignements. Cette année, près de 4.000 élèves de 3e sont concernés. Le parcours du combattant vers la vie active ne fait que commencer.
Après des mois de recherche, Cécilia et Jade sont sauvées mais dépitées. Leur stage de validation, elles l’imaginaient autrement. "J'ai eu des difficultés pour avoir mon stage, j'ai pris au moins deux mois, j'ai envoyé des lettres de motivation, des CV, et toutes ont été non favorable à cause de la crise sanitaire", explique Cécilia Rochet, étudiante en deuxième année de BTS Assistant Manager. Sa comparse, Jade Yu Hing, confirme l'impactde la crise. "Les entreprises qui prennent les stagiaires en ce moment, ce ne sont pas des missions adaptées à notre filière".
Quand la Covid 19 dicte sa loi et fait tanguer l’avenir professionnel des étudiants, au grand dam d’Air Tahiti. 123 stagiaires y ont forgé leurs connaissances en 2019, zéro cette année. "Avec les mesures sanitaires que nous avons mis en place au sein de l'entreprise, ça a été effectivementun choix de ne plus recevoir d'élèves pour des raisons de responsabilité dans un premier temps et puis aussi d'organisation", souligne Raina Turner, adjointe au directeur des ressources humaines.
Les stages, indipensables dans le cursus scolaire
Pas de doute, le coronavirus ébranle le monde. Le lycée Diadème en a conscience et innove avec l'option de la dernière chance. "Cette année par exemple en BTS, on peut faire du télétravail. Par exemple, un élève ne peut pas être accueilli en entreprise mais des tâches lui sont confiées, et nous lui offrons un accès en salle informatique pour réaliser les tâches", explique Anne Redon, proviseure adjoint au lycée Diadème
Mais pour l’heure, il n'est pas question de réformer le programme de l’éducation nationale. Les séquences d'observation en milieu professionnel, notamment pour les 3èmes, sont indispensables selon la DGEE. "Le contexte sanitaire nous incite à réfléchir voire à penser autrement les stages. Néanmoins, je crois que c'est indispensable dans un cursus d'élève de faire des séquences d'observation, de voir comment se passe le milieu professionnel. C'est essentiel pour la réflexion sur leur propre orientation scolaire", explique Jean-Michel Garcia, directeur général par intérim de la Direction Générale de l'Éducation et des Enseignements. Cette année, près de 4.000 élèves de 3e sont concernés. Le parcours du combattant vers la vie active ne fait que commencer.