Guillaume Néry, champion du monde d'apnée, est témoin des mauvais traitements infligés à la vie sous-marine. Avec Sea Sheperd, le champion français a partagé un son terrifiant venu des profondeurs.
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Au fin fond de l'océan, un son mystérieux... "Un monstre ?" ; "un sous-marin ?" ; "une baleine ou un orque cherchant son petit en hurlant à la mort ne m’étonnerait pas"… Suite à la diffusion, mercredi 3 avril, d'une vidéo mettant en scène des sons étranges dans les profondeurs de l'océan sur le compte de Twitter de l'apnéiste Guillaume Néry, les spéculations sont allés bon train avant que la star ne révèle la supercherie pour la bonne cause.
Au lendemain de la publication, via une vidéo, le sportif a fourni, en effet, levé le voile.... Ce son n'est pas le chant d'une créature mystérieuse mais un "cri de détresse" composé par Sea Shepherd, une ONG vouée à la protection des écosystèmes marins. L'organisation a enregistré les lamentations de 30 animaux aquatiques agonisants pour concevoir une voix unique, un appel au secours. "On sent qu'il y a de la détresse. On sent qu'il y a de la souffrance", explique Guillaume Néry. Profondément affecté, il a souhaité partager son émotion sur les réseaux sociaux.
"La pêche industrielle est en train d'épuiser totalement les ressources", rappelle l'apnéiste, quadruple recordman du monde qui a déjà frôlé la mort. Après avoir passé une vingtaine d'années au contact de la mer, il est l'un des témoins directs de l'impact de l'homme sur l'océan. En effet, le visage couvert d'un masque, il assiste régulièrement au déclin des écosystèmes marins.
"Je pense qu'il faut arrêter net toute la consommation de produits qui viennent de la mer de manière industrielle", alerte-t-il. Le militant écologiste, interviewé par Brut, espère que les "compromis" cesseront et qu'un changement radical des méthodes d'exploitation pourra être opéré. "Aujourd'hui, il faut passer à l'action. On ne peut plus juste réfléchir", affirme Guillaume Néry.
De son côté, en créant ces cris de détresse avec l'apnéiste Guillaume Néry suivi par des milliers d'internautes, Sea Sheperd a réussi là un jolie coup de communication. Depuis peu, l'ONG a décidé de modifier quelque peu sa stratégie : plus sensibiliser le public plutôt que traquer les baleiniers. En août 2017, l’organisation écologiste avait annoncé, en effet, renoncer à sa campagne annuelle de harcèlement des baleiniers japonais dans le Grand Sud. Sea Sheperd avait dû reconnaître ses propres limites face à la puissance maritime nippone. Les baleiniers japonais peuvent désormais grâce au moyen technologie savoir où se trouvent les navires écologiques et donc les éviter.
Étrange son entendu hier après-midi lors d’une plongée.
— Guillaume Néry (@guillaumenery) 3 avril 2019
Jamais entendu ça. Une idée de ce que ça pourrait être ? pic.twitter.com/LmsiWWGlDO
Au lendemain de la publication, via une vidéo, le sportif a fourni, en effet, levé le voile.... Ce son n'est pas le chant d'une créature mystérieuse mais un "cri de détresse" composé par Sea Shepherd, une ONG vouée à la protection des écosystèmes marins. L'organisation a enregistré les lamentations de 30 animaux aquatiques agonisants pour concevoir une voix unique, un appel au secours. "On sent qu'il y a de la détresse. On sent qu'il y a de la souffrance", explique Guillaume Néry. Profondément affecté, il a souhaité partager son émotion sur les réseaux sociaux.
Le son étrange que j’ai posté hier, c’est en réalité un SOS envoyé par l’océan.
— Guillaume Néry (@guillaumenery) 4 avril 2019
Ne restons pas sourd à son appel de détresse !
Merci à @SeaShepherdFran pour cette opération, belle mais surtout nécessaire.
A voir mais surtout à écouter et à méditer ! #SoundOfSea #SeaShepherd pic.twitter.com/Cm1DLkOecM
"La pêche industrielle est en train d'épuiser totalement les ressources", rappelle l'apnéiste, quadruple recordman du monde qui a déjà frôlé la mort. Après avoir passé une vingtaine d'années au contact de la mer, il est l'un des témoins directs de l'impact de l'homme sur l'océan. En effet, le visage couvert d'un masque, il assiste régulièrement au déclin des écosystèmes marins.
"Je pense qu'il faut arrêter net toute la consommation de produits qui viennent de la mer de manière industrielle", alerte-t-il. Le militant écologiste, interviewé par Brut, espère que les "compromis" cesseront et qu'un changement radical des méthodes d'exploitation pourra être opéré. "Aujourd'hui, il faut passer à l'action. On ne peut plus juste réfléchir", affirme Guillaume Néry.
De son côté, en créant ces cris de détresse avec l'apnéiste Guillaume Néry suivi par des milliers d'internautes, Sea Sheperd a réussi là un jolie coup de communication. Depuis peu, l'ONG a décidé de modifier quelque peu sa stratégie : plus sensibiliser le public plutôt que traquer les baleiniers. En août 2017, l’organisation écologiste avait annoncé, en effet, renoncer à sa campagne annuelle de harcèlement des baleiniers japonais dans le Grand Sud. Sea Sheperd avait dû reconnaître ses propres limites face à la puissance maritime nippone. Les baleiniers japonais peuvent désormais grâce au moyen technologie savoir où se trouvent les navires écologiques et donc les éviter.