En métropole, les hopitaux ont fait l'objet de 27cyberattaques depuis le début de l'année. Dernièrement, les établissements des communes de Chalon-Sur-Saône et de Dax ont été visés.
Dans un contexte sanitaire difficile, les cyberattaques dirigées contre les hopitaux se multiplient. En métropole, on compte pas moins d'une attaque par semaine depuis le début de l'année. Ces pratiques criminelles obligent parfois les établissements de Santé touchés à suspendre leur activité plusieurs mois.
Ces actions consistent à dérober des fichiers indispensables au fonctionnement des machines de soin, en échange d'une rançon. Ainsi, sans possibilité de faire fonctionner leurs appareils en toute sécurité, les hopitaux doivent travailler en mode « dégradé », sans informatique.
En Polynésie, selon Jean-Marie Savio, directeur de l'administration générale et des sécurités du centre hospitalier du Taaone, les précautions necessaires sont prises. « On a des logiciels qui essayent de filtrer tout ce qui peut être malveillant, mais pour l'instant, on n'a pas eu d'attaques du niveau de celles de la métropole » rassure-t-il.
Pour l'instant, le CHT n'a jamais vu son activité stoppée suite à une cyber-attaque. C'est l'agence nationale de la sécurité des systèmes d'information qui s'occupe de traquer les cybercriminels.