Le cyclone Zena est passé au sud de l'île de Viti Levu avant de frapper les Îles Tonga. Il a perdu en intensité et n'a pas causé de dégâts majeurs.
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Les pluies diluviennes de ces derniers jours ont fait des ravages dans certaines régions de Viti Levu. Alors qu'on redoutait le pire, mercredi, aux Fidji, le cyclone Zena a finalement largement épargné l'archipel. Classé en catégorie 3 sur 5 hier soir, il a faibli durant la nuit, à la surprise de Neville Koop, du service météo fidjien Na Draki :
« Le cyclone a perdu en intensité assez rapidement après le coucher du soleil et pendant la nuit. Ça montre bien que les prévisions des modèles informatiques ne sont pas toujours exactes, on a encore besoin d'une interprétation humaine de ces informations. Dans ce cas, c'est dans le bon sens : on se préparait au pire en espérant le meilleur, et c'est le meilleur qu'on a eu. »
Le couvre-feu décrété hier soir par le gouvernement fidjien a été levé dans la matinée. Les services de secours ont été déployés dans le pays pour constater les dégâts éventuels. Ils sont heureusement limités, rapporte Sune Gudnitz, du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'Onu :
« On a suffisamment à faire… Les gens souffrent toujours des conséquences du passage du cyclone Winston. Et avec les fortes pluies de ces derniers jours, beaucoup de graines qui avaient été plantées après Winston ont été emportées par les eaux. »
Le mauvais temps de ces derniers jours a aussi poussé certaines personnes à retourner s'abriter dans l'un des 80 centres d'hébergement de secours mis en place en février dernier.
Après les Îles Fiji, le cyclone Zena s'est dirigé vers les Tonga. Pendant deux heures, l'île de Tongatapu a subi de fortes pluies et des vents violents. La police a recommandé aux habitants de rester chez eux et tous les vols de la compagnie Real Tonga ont été reportés.
Outre ces deux archipels, le nord du Vanuatu a aussi subi le passage de Zena, mardi soir. Certains habitants se plaignent aujourd'hui de ne pas avoir été prévenu. Le cyclone n'a pas causé trop de dommages, mais dans la région de Pénama, certaines maisons n'ont pas résisté aux vents violents.
« Le cyclone a perdu en intensité assez rapidement après le coucher du soleil et pendant la nuit. Ça montre bien que les prévisions des modèles informatiques ne sont pas toujours exactes, on a encore besoin d'une interprétation humaine de ces informations. Dans ce cas, c'est dans le bon sens : on se préparait au pire en espérant le meilleur, et c'est le meilleur qu'on a eu. »
Le couvre-feu décrété hier soir par le gouvernement fidjien a été levé dans la matinée. Les services de secours ont été déployés dans le pays pour constater les dégâts éventuels. Ils sont heureusement limités, rapporte Sune Gudnitz, du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'Onu :
« On a suffisamment à faire… Les gens souffrent toujours des conséquences du passage du cyclone Winston. Et avec les fortes pluies de ces derniers jours, beaucoup de graines qui avaient été plantées après Winston ont été emportées par les eaux. »
Le mauvais temps de ces derniers jours a aussi poussé certaines personnes à retourner s'abriter dans l'un des 80 centres d'hébergement de secours mis en place en février dernier.
Après les Îles Fiji, le cyclone Zena s'est dirigé vers les Tonga. Pendant deux heures, l'île de Tongatapu a subi de fortes pluies et des vents violents. La police a recommandé aux habitants de rester chez eux et tous les vols de la compagnie Real Tonga ont été reportés.
Outre ces deux archipels, le nord du Vanuatu a aussi subi le passage de Zena, mardi soir. Certains habitants se plaignent aujourd'hui de ne pas avoir été prévenu. Le cyclone n'a pas causé trop de dommages, mais dans la région de Pénama, certaines maisons n'ont pas résisté aux vents violents.