Edouard Fritch à l'ONU pour défendre la Polynésie...française

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En déplacement à New York, avant de prendre la parole devant la 4e Commission de l'assemblée générale de l'ONU, le Président Edouard Fritch s’est entretenu, lundi et mardi, avec plusieurs ambassadeurs des pays membres des Nations Unies. C'est demain qu'il s'exprimera devant cette 4e commission.

Le président du Pays, Edouard Fritch, est actuellement à New-York où il doit s'exprimer à l'ONU devant la 4e Commission de l'assemblée générale. Cette 4e commission est chargée des questions de décolonisation. 

©polynesie

 

"Je vais parler de la situation de notre pays sur le plan sanitaire et institutionnel. Ces situations sont liées à nos relations que nous entretenons avec la puissance admnistrative comme ils disent à New-York, c'est-à-dire l'Etat français...C'est un moment important pour clarifier nos relations avec l'Etat et devant les Nations unies", explique Edouard Fritch. Lequel a lancé une invitation "à la 4e Commission pour déléguer une équipe en Polynésie pour constater de visu la situation sur les différents plans économique, social et institutionnel".

Ecoutez-le :

Edouard Fritch

 

C'est pour lui l'occasion de rencontrer les différents ambassadeurs et ambassadrices qui siègent dans cette 4e Commission, dont celle de la Grenade qui la préside :

Avec l'ambassadrice de la Grenade, Keisha McGuire.

 

Le président Fritch s'adressera à la 4ème Commission de l'Assemblée générale de l'ONU ce mercredi matin.

Le chef de l'exécutif polynésien avait demandé en octobre 2019, le retrait de la Polynésie française de la liste des pays á décoloniser.

Le Tavini Huiraatiraa présent

 

La délégation du Tavini Huiraatiraa, représentée par le député Moetai Brotherson et la représentante Minarii Galenon, va aussi intervenir. Oscar Temaru est resté à Tahiti, notamment en raison du procès en appel de l'affaire dite Radio Tefana.

On peut ajouter la prise de position récente, le 15 juin, devant le comité C24 à New-York, de la présidente de la Province sud de Nouvelle-Calédonie. La loyaliste Sonia Backès avait demandé de retirer la Nouvelle-Calédonie de la liste onusienne si le "non" l'emportait une fois encore lors du 3ème et dernier référendum d'autodétermination prévu le 12 décembre sur le Caillou. Une consultation qui pourrait ou non être reportée en raison de la crise sanitaire qui a déjà fait interrompre la campagne référendaire.