Edouard Fritch a été condamné à deux millions cfp d'amende pour prise illégale d'intérèt dans l'affaire Radio maohi. Il lui est reproché d'avoir subventionné en 2007 cette radio à des fins politiques alors qu'il était maire de Pirae. L'animateur Gustave Heitaa est condamné à un million d'amende.
Le verdict est tombé mardi 24 mai dans l'affaire "Radio maohi" jugée le 8 mars dernier par le tribunal correctionnel de Papeete.
Edouard Fritch a été condamné à deux millions cfp d'amende pour prise illégale d'intérèt. Il échappe à l'inéligibilité et ne devrait pas faire appel de cette décision.
L'animateur et chroniqueur politique de la radio de la commune de Pirae, Gustave Heitaa, est pour sa part condamné à une amende d'un million cfp pour recel de prise illégale d'intérèt.
La justice a estimé illégale une subvention municipale exceptionnelle de quinze millions cfp allouée à la radio par le maire de l'époque, Edouard Fritch, alors qu'il était également vice président du Tahoeraa Huiraatiraa.
Gustave Heitaa cumulait quant à lui à l'époque des fonctions d'animateur sur radio maohi et de conseiller d'Edouard Fritch à l'Assemblée de Polynésie.
En déplacement à Paris où il mène des entretiens liés à une éventuelle évolution statutaire, le président de la Polynésie française n'était pas présent à l'énoncé du verdict.
Edouard Fritch a été condamné à deux millions cfp d'amende pour prise illégale d'intérèt. Il échappe à l'inéligibilité et ne devrait pas faire appel de cette décision.
L'animateur et chroniqueur politique de la radio de la commune de Pirae, Gustave Heitaa, est pour sa part condamné à une amende d'un million cfp pour recel de prise illégale d'intérèt.
La justice a estimé illégale une subvention municipale exceptionnelle de quinze millions cfp allouée à la radio par le maire de l'époque, Edouard Fritch, alors qu'il était également vice président du Tahoeraa Huiraatiraa.
Gustave Heitaa cumulait quant à lui à l'époque des fonctions d'animateur sur radio maohi et de conseiller d'Edouard Fritch à l'Assemblée de Polynésie.
En déplacement à Paris où il mène des entretiens liés à une éventuelle évolution statutaire, le président de la Polynésie française n'était pas présent à l'énoncé du verdict.