Lors de son intervention devant la 4ème Commission de l'ONU, celle en charge de la décolonisation, le président Edouard Fritch a demandé à l'Organisation des Nations Unies de retirer la Polynésie de la liste des pays non autonomes.
Le 17 mai 2013, à l'Assemblée générale de l'ONU, la résolution L56 était adoptée, portée par les Iles Salomon, Nauru etTuvalu. Ce texte a permis la réinscription de la Polynésie sur la liste de l'Organisation des Nations Unies des pays non autonomes. Une réinscription chère au Tavini.
Ce mardi 08 octobre, à l'occasion de la réunion de la 4ème Commission de l'ONU, en charge des questions de décolonisation, Edouard Fritch s'est exprimé. Le président du Pays a demandé le retrait de la Polynésie Française sur cette liste. " La Polynésie n’est pas une colonie qu’il faut décoloniser " a déclaré Edouard Fritch. Il poursuit " notre population ne souffre pas de sévices ou d’oppression ". Outre Edouard Fritch, Teva Rohfritsch, Lana Tetuanui et Georges Moarii se sont exprimés. Le vice-président a indiqué que les Polynésiens " ont très largement rejeté l’idée d’une séparation avec la République française ", lors des élections territoriales.
La sénatrice a présenté son travail sur l'indemnisation des victimes des essais nucléaires. Elle a déclaré " pour l’exercice non clos de 2019, 129 offres d’indemnisation ont été instruites dont 77 versées au 1er septembre 2019 pour un montant de 5, 9 millions d’euros ". Un travail " concluant " et " fruit d’une grande concertation réalisée en toute transparence avec le gouvernement central, pour sauvegarder les droits des polynésiens malades des essais nucléaires ".
Pour l'armateur, Georges Moarii, " les Polynésiens ne sont pas colonisés. Les Polynésiens sont souverains sur leurs propres ressources naturelles ".
Après les représentants du Pays, ceux du Tavini sont intervenus. Le parti indépendantiste avait prévu plus d'une vingtaine de pétitionnaires. James Bahagwan, le président de la Conférénce des églises du pacifique a estimé que la Polynésie bénéficiait d'une " autonomie fictive ". David Koubbi, l'avocat parisien d'Oscar Temaru, a ironisé sur " un président autonomiste pour un pays non autonome ". Le député Moetai Brotherson, a déclaré à propos de la requête d'Edouard Fritch, " il avait juré de ne pas demander le retrait de la Polynésie sur la liste des pays à décoloniser, il a menti et il vous a menti comme il l'a fait pendant 30 ans ".
Richard Tuheiava a évoqué l'absence de discussions avec la France sur un programme de décolonisation. Le représentant Tavini a, à ce propos, répondu aux questions d'un intervenant du Vanuatu sur ce sujet. Grand absent de cette session, Oscar Temaru. L'année dernière, le leader du Tavini avait marqué les esprits en annonçant vouloir déposer une plainte contre l'humanité contre tous les présidents français encore en vie et qui étaient en exercice pendant les essais nucléaires.
Ce mardi 08 octobre, à l'occasion de la réunion de la 4ème Commission de l'ONU, en charge des questions de décolonisation, Edouard Fritch s'est exprimé. Le président du Pays a demandé le retrait de la Polynésie Française sur cette liste. " La Polynésie n’est pas une colonie qu’il faut décoloniser " a déclaré Edouard Fritch. Il poursuit " notre population ne souffre pas de sévices ou d’oppression ". Outre Edouard Fritch, Teva Rohfritsch, Lana Tetuanui et Georges Moarii se sont exprimés. Le vice-président a indiqué que les Polynésiens " ont très largement rejeté l’idée d’une séparation avec la République française ", lors des élections territoriales.
La sénatrice a présenté son travail sur l'indemnisation des victimes des essais nucléaires. Elle a déclaré " pour l’exercice non clos de 2019, 129 offres d’indemnisation ont été instruites dont 77 versées au 1er septembre 2019 pour un montant de 5, 9 millions d’euros ". Un travail " concluant " et " fruit d’une grande concertation réalisée en toute transparence avec le gouvernement central, pour sauvegarder les droits des polynésiens malades des essais nucléaires ".
Pour l'armateur, Georges Moarii, " les Polynésiens ne sont pas colonisés. Les Polynésiens sont souverains sur leurs propres ressources naturelles ".
Après les représentants du Pays, ceux du Tavini sont intervenus. Le parti indépendantiste avait prévu plus d'une vingtaine de pétitionnaires. James Bahagwan, le président de la Conférénce des églises du pacifique a estimé que la Polynésie bénéficiait d'une " autonomie fictive ". David Koubbi, l'avocat parisien d'Oscar Temaru, a ironisé sur " un président autonomiste pour un pays non autonome ". Le député Moetai Brotherson, a déclaré à propos de la requête d'Edouard Fritch, " il avait juré de ne pas demander le retrait de la Polynésie sur la liste des pays à décoloniser, il a menti et il vous a menti comme il l'a fait pendant 30 ans ".
Moetai Brotherson estime qu'Edouard Fritch a menti
Richard Tuheiava a évoqué l'absence de discussions avec la France sur un programme de décolonisation. Le représentant Tavini a, à ce propos, répondu aux questions d'un intervenant du Vanuatu sur ce sujet. Grand absent de cette session, Oscar Temaru. L'année dernière, le leader du Tavini avait marqué les esprits en annonçant vouloir déposer une plainte contre l'humanité contre tous les présidents français encore en vie et qui étaient en exercice pendant les essais nucléaires.
Edouard Fritch : « la Polynésie n’est pas une colonie qu’il faut décoloniser »