Le gouvernement veut permettre un meilleur accès des ultramarins à la Fonction publique, mieux promouvoir les carrières de ces agents et faciliter leur retour sur leur territoire d'origine.
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A la suite d'un rapport du député LREM de Guadeloupe Olivier Serva remis cet été, le Premier ministre Edouard Philippe a fait part jeudi 20 septembre de son intention "de s'engager dans la mise en oeuvre des propositions du rapport", pour "favoriser l'accès des ultramarins à la Fonction publique en levant les freins et les obstacles liés à l'éloignement des territoires", "mieux promouvoir le déroulement des carrières" des agents ultramarins et "renforcer l'attractivité de l'emploi public outre-mer".
"La diversification, le déroulement et la valorisation de la carrière des agents publics originaires des outre-mer constituent des enjeux prioritaires pour le gouvernement", indique le communiqué de Matignon, à l'issue d'une réunion de travail entre le Premier ministre, le député, la ministre des Outre-mer Annick Girardin et le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics Olivier Dussopt.
Le gouvernement s'engage "à ce que chaque grand bassin géographique outre-mer dispose d'une classe préparatoire intégrée (CPI) ou d'un institut de préparation à l'administration générale (IPAG) préparant aux concours des écoles du service public", veut "encourager le développement de la visioconférence et du télé-enseignement" pour préparer des concours internes et "développer l'organisation des concours nationaux à affectation locale".
Il entend aussi mieux "détecter les fonctionnaires à +haut potentiel+ originaires des outre-mer ou souhaitant servir en outre-mer et promouvoir leur déroulement de carrière".
Un bilan sera également fait sur l'un des dispositifs de la loi Egalité Réelle Outre-mer de février 2017 concernant la meilleure prise en compte des Centre d'intérêts matériels et moraux (CIMM), destinés à faciliter les mutations des fonctionnaires ultramarins affectés dans l'Hexagone et qui veulent rentrer sur leur territoire.
Enfin, le gouvernement prévoit d'"expérimenter des affectations à durée limitée (d'un à deux ans, renouvelables) dans les postes insuffisamment attractifs", "mieux valoriser les affectations outre-mer dans les déroulements de carrières", et "promouvoir les actions d'accompagnement (régimes indemnitaires, conditions de travail, logement) susceptibles de répondre à la pénurie des vocations et à la vacance des postes".
"La diversification, le déroulement et la valorisation de la carrière des agents publics originaires des outre-mer constituent des enjeux prioritaires pour le gouvernement", indique le communiqué de Matignon, à l'issue d'une réunion de travail entre le Premier ministre, le député, la ministre des Outre-mer Annick Girardin et le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics Olivier Dussopt.
Des classes préparatoires par bassins géographiques
Le gouvernement s'engage "à ce que chaque grand bassin géographique outre-mer dispose d'une classe préparatoire intégrée (CPI) ou d'un institut de préparation à l'administration générale (IPAG) préparant aux concours des écoles du service public", veut "encourager le développement de la visioconférence et du télé-enseignement" pour préparer des concours internes et "développer l'organisation des concours nationaux à affectation locale".
Il entend aussi mieux "détecter les fonctionnaires à +haut potentiel+ originaires des outre-mer ou souhaitant servir en outre-mer et promouvoir leur déroulement de carrière".
Un bilan sera également fait sur l'un des dispositifs de la loi Egalité Réelle Outre-mer de février 2017 concernant la meilleure prise en compte des Centre d'intérêts matériels et moraux (CIMM), destinés à faciliter les mutations des fonctionnaires ultramarins affectés dans l'Hexagone et qui veulent rentrer sur leur territoire.
Enfin, le gouvernement prévoit d'"expérimenter des affectations à durée limitée (d'un à deux ans, renouvelables) dans les postes insuffisamment attractifs", "mieux valoriser les affectations outre-mer dans les déroulements de carrières", et "promouvoir les actions d'accompagnement (régimes indemnitaires, conditions de travail, logement) susceptibles de répondre à la pénurie des vocations et à la vacance des postes".