Le chef de l’Etat entame une visite de trois jours sur le Caillou. Un séjour organisé à six mois de la tenue sur place d’un référendum d’autodétermination pour ou contre la pleine souveraineté...
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Le programme de la visite du chef de l'Etat en Nouvelle-Calédonie, du 3 au 5 mai, est chargé. Il est constitué de gestes et de déplacements symboliques mais aussi de discours sur l'avenir du territoire à six mois du référendum d'autodétermination du 4 novembre 2018. Du côté des symboles, Emmanuel Macron sera le premier chef de l'Etat à se rendre sur l'île d'Ouvéa, 30 ans tout juste après le drame de la grotte qui a ensanglanté l'île, faisant au total 19 morts chez les indépendantistes et six du côté des forces de l'ordre.
Le chef de l'Etat fera, samedi 5 mai, au centre Tjibaou un autre geste symbolique en remettant au gouvernement collégial calédonien l'acte de possession de la Nouvelle-Calédonie par la France, qui date de 1853. Le signe, selon l'Elysée, que pour les Calédoniens, l'heure de choisir leur destin est venue. Si les non-indépendantistes restent critiques à l'égard de ce geste, les indépendantistes expliquent qu'ils écouteront avec attention les paroles que prononcera le chef de l'Etat.
Reportage
Le chef de l'Etat fera, samedi 5 mai, au centre Tjibaou un autre geste symbolique en remettant au gouvernement collégial calédonien l'acte de possession de la Nouvelle-Calédonie par la France, qui date de 1853. Le signe, selon l'Elysée, que pour les Calédoniens, l'heure de choisir leur destin est venue. Si les non-indépendantistes restent critiques à l'égard de ce geste, les indépendantistes expliquent qu'ils écouteront avec attention les paroles que prononcera le chef de l'Etat.
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