A des centaines de kilomètres de la Terre, l'astronaute a les moyens de communiquer tous les jours avec la Terre. Mercredi 23 novembre, Thomas Pesquet a donné une conférence de presse depuis l’espace. En apesanteur, il s'est confié sur son bonheur de vivre dans l'espace au cours des six prochains mois. Une vie comme sur Terre, voire mieux..
Depuis son arrivée à bord de la station spatiale, dans la nuit du samedi au dimanche 20 novembre, l’astronaute raconte aussi sa vie quotidienne sous forme de mini-récits en 140 caractères, accompagnés de photos. Là-haut, pas un jour ne se passe sans que le scientifique livre aux 153.000 abonnés qui le suivent sur Twitter une anecdote sur sa vie en apesanteur. Toujours avec un touche d'humour et de poésie.Un des nombreux avantages qu’il y a à vivre sur l’ISS: rejoindre sa place à table d’un petit bond bien calculé. https://t.co/gtvwuP984a pic.twitter.com/LRi4Xy0sZf
— Thomas Pesquet (@Thom_astro) 27 novembre 2016
Un journal de bord 2.0 dans lequel le Français de 38 ans démystifie la conquête spatiale. Il raconte ses premières impressions mais aussi les petites tuiles du quotidien. Deux jours après son arrivée dans l'espace, les toilettes de l'ISS sont tombées en panne...L’homme invisible? Non, juste mon pantalon qui cherche à s’échapper de ma cabine… Règle n°1 en #impesanteur: ne pas oublier le velcro! pic.twitter.com/67ayKjfACK
— Thomas Pesquet (@Thom_astro) 4 décembre 2016
A l'aide d'images magnifiques et impressionantes, le Français s'amuse également à faire partager et deviner à ses followers quelles villes ou pays il voit du ciel...J’ai l’impression d’être dans @BigBangTheory! Hier avec @AstroPeggy on a passé une bonne partie de la journée à réparer les toilettes pic.twitter.com/oiOEnHZM9p
— Thomas Pesquet (@Thom_astro) 23 novembre 2016
Mais, Thomas Pequet reste avant tout un scientifique. A bord de l'ISS, il doit mener des dizaines d'expériences scientifiques. Le spationaute affirme s'être mis au travail dès lundi. Après avoir déjà réalisé deux expériences sur les surfaces innovantes et sur le traitement de l'eau, le Français s'est attelé durant deux jours au montage d'un instrument scientifique baptisé MARES. Selon l'Agence spatiale française, cette machine est destinée à la recherche physiologique.La 1ère photo de nuit que j’ai prise depuis l’espace. Je n’ai aucune idée de quelle ville il s’agit… Et vous? https://t.co/BZ4HVg1dx4 pic.twitter.com/ANEEoUmNOw
— Thomas Pesquet (@Thom_astro) 28 novembre 2016
Le Français se fait aussi guide touristique... Entre deux expérimentations scientifiques, Thomas Pesquet profite de la vue unique qu’offre Cupola, la baie vitrée de la Station spatiale internationale. Il partage avec les internautes des images époustouflantes de la Terre vue de l’espace, à 400 kilomètres d’altitude. Comme cette photographie magique du lever du soleil...MARES, la suite: l’installation de la bête en accéléré! pic.twitter.com/bD6p4yGE4d
— Thomas Pesquet (@Thom_astro) 1 décembre 2016
En racontant au quotidien son expérience spatiale, non sans talent, Thomas Pesquet rend la science accessible à tous. Une mission réussie pour le spationaute.Voler face au soleil qui se lève est vraiment cool. Quand les rayons atteignent les vitres de la Cupola, on sent tout de suite la chaleur ☀️ pic.twitter.com/tYbjepZtSu
— Thomas Pesquet (@Thom_astro) 7 décembre 2016