Le Haut commissariat confirme qu'une cinquantaine de gendarmes mobiles ont été contaminés en Polynésie avant de rentrer en métropole. Ils étaient pour certains présents au Piment rouge, évènement probablement à l'origine du cluster de la gendarmerie de Faa'a.
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Le communiqué du Haut commissariat :
"Un escadron de gendarmerie mobile détecté positif à la Covid-19
51 gendarmes de l’escadron de Gendarmerie Mobile de Tarbes ont été testés positifs plusieurs jours après leur départ de Polynésie française.
72 militaires de cet escadron ont été déployés en Polynésie du 22 mai au 5 août 2020, date de leur retour en métropole. Lorsqu’ils étaient arrivés en Polynésie, ces militaires avaient fait l'objet d'un double test négatif, ainsi que d'une quatorzaine stricte. Aucun d’entre eux n’était porteur du virus.
A la fin de leur déploiement au sein de l’ensemble des unités de gendarmerie de Polynésie, ces militaires ont tous été regroupés sur le camp de Faa’a, fin juillet, afin de préparer leur retour en métropole.
C’est à ce moment-là, le lundi 3 août au soir, que l’escadron a organisé un pot de départ qui pourrait être l’événement à l’origine de la contagion au COVID-19. En effet, au cours de ce pot auquel participaient les 72 militaires de l’EGM, ainsi que des gendarmes locaux et des invités extérieurs, plusieurs individus, a posteriori porteurs du virus, étaient présents.
Il s’agit de gendarmes mobiles de l’escadron de Tarbes qui ont participé à la soirée au restaurant « piment rouge » le 31 juillet et qui pourraient avoir été contaminés à cette occasion.
Cet événement est certainement à l’origine du cluster de la gendarmerie à la caserne de Faa’a.
Dès que l’Etat-major de la Gendarmerie a eu connaissance de la contagion d’un premier militaire ayant participé à ce pot de départ, des mesures strictes de confinement, d’isolement et de dépistage de tous les personnels potentiellement infectés au sein de la gendarmerie ont été mises en œuvre. Ces mesures sont toujours en place, et l’enquête sanitaire se poursuit.
Parallèlement, tous les militaires de l’escadron de Tarbes ont fait l’objet d’un nouveau dépistage au retour à leur résidence. C’est à cette occasion qu’une contagion de forte ampleur a été observée dans les rangs de cette unité.
Des informations actualisées vous seront communiquées ultérieurement sur l’évolution de la situation".
"Un escadron de gendarmerie mobile détecté positif à la Covid-19
51 gendarmes de l’escadron de Gendarmerie Mobile de Tarbes ont été testés positifs plusieurs jours après leur départ de Polynésie française.
72 militaires de cet escadron ont été déployés en Polynésie du 22 mai au 5 août 2020, date de leur retour en métropole. Lorsqu’ils étaient arrivés en Polynésie, ces militaires avaient fait l'objet d'un double test négatif, ainsi que d'une quatorzaine stricte. Aucun d’entre eux n’était porteur du virus.
A la fin de leur déploiement au sein de l’ensemble des unités de gendarmerie de Polynésie, ces militaires ont tous été regroupés sur le camp de Faa’a, fin juillet, afin de préparer leur retour en métropole.
C’est à ce moment-là, le lundi 3 août au soir, que l’escadron a organisé un pot de départ qui pourrait être l’événement à l’origine de la contagion au COVID-19. En effet, au cours de ce pot auquel participaient les 72 militaires de l’EGM, ainsi que des gendarmes locaux et des invités extérieurs, plusieurs individus, a posteriori porteurs du virus, étaient présents.
Il s’agit de gendarmes mobiles de l’escadron de Tarbes qui ont participé à la soirée au restaurant « piment rouge » le 31 juillet et qui pourraient avoir été contaminés à cette occasion.
Cet événement est certainement à l’origine du cluster de la gendarmerie à la caserne de Faa’a.
Dès que l’Etat-major de la Gendarmerie a eu connaissance de la contagion d’un premier militaire ayant participé à ce pot de départ, des mesures strictes de confinement, d’isolement et de dépistage de tous les personnels potentiellement infectés au sein de la gendarmerie ont été mises en œuvre. Ces mesures sont toujours en place, et l’enquête sanitaire se poursuit.
Parallèlement, tous les militaires de l’escadron de Tarbes ont fait l’objet d’un nouveau dépistage au retour à leur résidence. C’est à cette occasion qu’une contagion de forte ampleur a été observée dans les rangs de cette unité.
Des informations actualisées vous seront communiquées ultérieurement sur l’évolution de la situation".
Interview de Sophie Pauzat, directrice de cabinet du préfet de Tarbes (Hautes Pyrénées)
"La situation est maîtrisée car le dépistage a été réalisé relativement rapidement"