Le gouvernement est sorti de son silence, aujourd'hui, et a commenté la grève qui touche Air Tahiti. Il renvoie syndicats et direction à leurs responsabilités.
En conseil des ministres ce matin, le gouvernement s'est penché sur le conflit qui touche Air tahiti. Compte tenu des enjeux pour le tourisme, le Pays aimerait que "les parties trouvent rapidement un accord de sortie de crise". Dans un communiqué, le conseil des ministres considère que "ce conflit menace en effet notre industrie touristique".
Jean-Christophe Bouissou, le porte-parole du gouvernement, en appelle au sens des responsabilités de chacun. Il est au micro d'Abinera Tematahotoa.
Sans prendre position sur les points de revendications qui relèvent de la négociation entre la direction et les syndicats, le gouvernement souhaite que les parties trouvent rapidement un accord de sortie de crise, d’autant que la société, qui assure une mission de service public, entame à peine son redressement après plusieurs années de difficultés financières.
Au-delà des revendications sociales, ce conflit menace en effet notre industrie touristique en raison des difficultés qui se font jour pour le transport des passagers entre les îles, mais également la desserte internationale.
Dans une période où la fréquentation touristique donne des signes positifs de relance, il serait particulièrement dommageable pour notre économie encore fragile, mais également pour l’ensemble des Polynésiens, que tous les efforts consentis pour le redressement soient mis à mal par un conflit sectoriel. Aussi, le gouvernement fait appel au sens des responsabilités des uns et des autres en vue d’un règlement rapide du conflit.
Jean-Christophe Bouissou, le porte-parole du gouvernement, en appelle au sens des responsabilités de chacun. Il est au micro d'Abinera Tematahotoa.
Jean-Christophe Bouissou sur la grève d'Air tahiti
Grève à Air Tahiti, le gouvernement réagit
Communiqué du conseil des ministres
Le gouvernement est particulièrement attentif au conflit social qui perturbe le bon fonctionnement d’Air Tahiti.Sans prendre position sur les points de revendications qui relèvent de la négociation entre la direction et les syndicats, le gouvernement souhaite que les parties trouvent rapidement un accord de sortie de crise, d’autant que la société, qui assure une mission de service public, entame à peine son redressement après plusieurs années de difficultés financières.
Au-delà des revendications sociales, ce conflit menace en effet notre industrie touristique en raison des difficultés qui se font jour pour le transport des passagers entre les îles, mais également la desserte internationale.
Dans une période où la fréquentation touristique donne des signes positifs de relance, il serait particulièrement dommageable pour notre économie encore fragile, mais également pour l’ensemble des Polynésiens, que tous les efforts consentis pour le redressement soient mis à mal par un conflit sectoriel. Aussi, le gouvernement fait appel au sens des responsabilités des uns et des autres en vue d’un règlement rapide du conflit.