Trois députés ont remis mardi 19 juin un rapport sur la lutte contre les discriminations anti-LGBT en Outre-mer. La haine anti-LGBT y est, selon eux, "plus virulente" que dans l'Hexagone.
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C’est en tout cas ce qu’ont constaté les trois députés dont Gabriel Serville, député de Guyane, ils mettent en exergue des spécificités culturelles, le poids de la société ou encore, un état des lieux difficile bref, une loi du silence à briser, toujours selon ces législateurs. Ils soulignent même un manque d’ambition de la part de l’État dans ce domaine.
Comme un effet inverse, les décolonisations ont eu pour issue un rejet d’une pratique qui serait venue des anciens colonisateurs, alors même que dans certains Outre-mer comme la Polynésie, les transexualités font aussi partie de l’identité culturelle (« raerae », « mahu »). Les rapporteurs ont également constaté des disparités selon les Outre-mer: à La Réunion, les luttes LGBT sont plus avancées contrairement à Wallis et Futuna, par exemple, où « l’insularité dans l’insularité » renforce un combat à la peine.
Outre ce constat, le rapport dresse 29 recommandations réparties sur plusieurs thématiques. Parmi elles: mieux documenter les LGBT phobies en Outre-mer et renforcer les actions de sensibilisation contre celles-ci, renforcer la prévention en milieu scolaire, mieux former les agents et fonctionnaires ultramarins, sensibiliser le grand public, renforcer le tissu associatif local ou encore, libérer la parole.
Ne ratez pas le reportage ce soir dans vos éditions en tahitien et en français.
Comme un effet inverse, les décolonisations ont eu pour issue un rejet d’une pratique qui serait venue des anciens colonisateurs, alors même que dans certains Outre-mer comme la Polynésie, les transexualités font aussi partie de l’identité culturelle (« raerae », « mahu »). Les rapporteurs ont également constaté des disparités selon les Outre-mer: à La Réunion, les luttes LGBT sont plus avancées contrairement à Wallis et Futuna, par exemple, où « l’insularité dans l’insularité » renforce un combat à la peine.
Outre ce constat, le rapport dresse 29 recommandations réparties sur plusieurs thématiques. Parmi elles: mieux documenter les LGBT phobies en Outre-mer et renforcer les actions de sensibilisation contre celles-ci, renforcer la prévention en milieu scolaire, mieux former les agents et fonctionnaires ultramarins, sensibiliser le grand public, renforcer le tissu associatif local ou encore, libérer la parole.
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