La cérémonie d’ouverture s’est déroulée mardi 1er novembre 2016 au quai de Fare, à Huahine. Officiels, rameurs, et invités…tous ont participé à ce moment important à la veille du départ de la 25e Hawaiki Nui va’a.
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Les palmes de cocotiers sont posées au milieu de l’espace consacré à la cérémonie. Les rameurs s’installent les uns derrière les autres. Il est environ 15h, le soleil est de plomb, la chaleur intense. Les rameurs ne sont pas tous venus, certains ont préféré se reposer, au frais si possible. Mais, ceux qui étaient là ont dû faire preuve de courage pour rester assis en plein soleil durant près de deux heures. « C’est un moment important car ça rassemble tout le monde et cela permet de retracer les moments historiques du va’a », confie Tonui, 43 ans, responsable de l’équipe Punaauia Heelani.
Tour a tour le président du Pays, les membres du gouvernement, les représentants du Haut-commissariat, les personnalités de la Fédération tahitienne de va’a, et quelques invités s’installent dans la petite tribune, à l’ombre. Après la traditionnelle prière, le maire de Huahine, Tutu, la présidente de l’Hawaiki Nui Va’a, puis le président Fritch prennent tour à tour la parole. « Cela fait 25 ans que l’île accueille l’évènement. Merci à tous, merci aux rameurs car s’il n'y a pas de rameurs, il n’y a pas la fête à Raromatai ». Applaudissement de l’assemblée.
Tutu, elle, invite un proche de son père défunt, Edouard Maamaatuaiahutapu, qui a participé à la création de cet évènement mythique. Ce dernier lui offre une rame Oe Hapua, rame de haute-mer, comme pour donner un héritage à Tutu. La présidente de l’Hawaiki Nui Va’a revient ensuite sur les nouveautés : le changement de parcours des juniors et des dames pour mettre en valeur leur courage et assiduité, la venue de deux champions du monde d'aviron et d’un équipage handisport…
Édouard Fritch est le dernier à prendre la parole, et le plus long. En effet, le président du Pays tient d’abord un discours en reo tahiti avant de prendre la parole en français, puis de remettre des médailles de chevalier de l’ordre de Tahiti Nui à quelques personnalités du va’a. La première est Tutu, qui symbolise après dix ans de règne « la réussite des femmes ». Jacques Wong est le deuxième. Pour le présenter, Edouard Fritch revient sur son histoire dans le monde du va’a. « Il a transmis la passion du va’a aux enfants. »
Toujours sous une chaleur presque intenable, les médaillés défilent à la tribune. Hervin Torea est le prochain. C’est lui qui a permis de créer la FTV en 1990, et la Fédération internationale de va’a. Alexandre Wohler est l’un des derniers à être fait chevalier de l’ordre de Tahiti Nui, non sans émotion. Félicité pour son implication dans le développement du tuaro maohi ici et ailleurs, l’homme est ému.
Au tour de Louis Maiotui, dit Loulou, d’être remercié pour avoir été le premier Tahitien à défier les Hawaiiens à Molokai en 1977. Marcel Tuno est lui récompensé pour sa performance d’athlète en étant le premier Tahitien à avoir couru le 100 m en 10 sec 80. Enfin, Gilo Colombel. Grâce à cet homme, le monde du va’a est passé dans l’ère numérique et moderne. « Un homme de l'ombre sur qui tout le monde peut compter », déclare Edouard Fritch.
Si aujourd’hui la FTV compte plus de 4 000 licenciés, c’est justement grâce à ces personnalités. « C’est important de les récompenser. Sans eux, l’Hawaiki Nui ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui », confie l’un des rameurs de Punaauia Heelani, en dégustant un bon ma’a tahiti. « Ca nous donne de la force pour demain. C’est une tradition aujourd’hui. ».
Les rameurs de Guyane semblent aussi apprécier ce bon repas local. « Je ne connaissais pas le poe, c’est excellent ! », explique Patrick, ravi de son séjour en Polynésie. « Ce ma’a, c’est le secret pour tenir la course », confie Matahi de Te Niu Va’a, de Fa’a, bien déterminé à ne laisser aucune miette de ce bon repas.
Tour a tour le président du Pays, les membres du gouvernement, les représentants du Haut-commissariat, les personnalités de la Fédération tahitienne de va’a, et quelques invités s’installent dans la petite tribune, à l’ombre. Après la traditionnelle prière, le maire de Huahine, Tutu, la présidente de l’Hawaiki Nui Va’a, puis le président Fritch prennent tour à tour la parole. « Cela fait 25 ans que l’île accueille l’évènement. Merci à tous, merci aux rameurs car s’il n'y a pas de rameurs, il n’y a pas la fête à Raromatai ». Applaudissement de l’assemblée.
Tutu, elle, invite un proche de son père défunt, Edouard Maamaatuaiahutapu, qui a participé à la création de cet évènement mythique. Ce dernier lui offre une rame Oe Hapua, rame de haute-mer, comme pour donner un héritage à Tutu. La présidente de l’Hawaiki Nui Va’a revient ensuite sur les nouveautés : le changement de parcours des juniors et des dames pour mettre en valeur leur courage et assiduité, la venue de deux champions du monde d'aviron et d’un équipage handisport…
Édouard Fritch est le dernier à prendre la parole, et le plus long. En effet, le président du Pays tient d’abord un discours en reo tahiti avant de prendre la parole en français, puis de remettre des médailles de chevalier de l’ordre de Tahiti Nui à quelques personnalités du va’a. La première est Tutu, qui symbolise après dix ans de règne « la réussite des femmes ». Jacques Wong est le deuxième. Pour le présenter, Edouard Fritch revient sur son histoire dans le monde du va’a. « Il a transmis la passion du va’a aux enfants. »
Toujours sous une chaleur presque intenable, les médaillés défilent à la tribune. Hervin Torea est le prochain. C’est lui qui a permis de créer la FTV en 1990, et la Fédération internationale de va’a. Alexandre Wohler est l’un des derniers à être fait chevalier de l’ordre de Tahiti Nui, non sans émotion. Félicité pour son implication dans le développement du tuaro maohi ici et ailleurs, l’homme est ému.
Au tour de Louis Maiotui, dit Loulou, d’être remercié pour avoir été le premier Tahitien à défier les Hawaiiens à Molokai en 1977. Marcel Tuno est lui récompensé pour sa performance d’athlète en étant le premier Tahitien à avoir couru le 100 m en 10 sec 80. Enfin, Gilo Colombel. Grâce à cet homme, le monde du va’a est passé dans l’ère numérique et moderne. « Un homme de l'ombre sur qui tout le monde peut compter », déclare Edouard Fritch.
Si aujourd’hui la FTV compte plus de 4 000 licenciés, c’est justement grâce à ces personnalités. « C’est important de les récompenser. Sans eux, l’Hawaiki Nui ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui », confie l’un des rameurs de Punaauia Heelani, en dégustant un bon ma’a tahiti. « Ca nous donne de la force pour demain. C’est une tradition aujourd’hui. ».
Les rameurs de Guyane semblent aussi apprécier ce bon repas local. « Je ne connaissais pas le poe, c’est excellent ! », explique Patrick, ravi de son séjour en Polynésie. « Ce ma’a, c’est le secret pour tenir la course », confie Matahi de Te Niu Va’a, de Fa’a, bien déterminé à ne laisser aucune miette de ce bon repas.