Heiva i Tahiti : Dubai versus To'ata

A un mois du Heiva i Tahiti, c'est le désarroi. De nombreux danseurs vont s'envoler pour Dubai au mois de juillet, du coup, les chefs de troupe s'arrachent les cheveux.
Qui dit danseur absent, dit remplaçant. Et, quand cela n'est plus possible, c'est la chorégraphie qu'il faut revoir. Du coup, les chefs de troupes ne voient pas d'un bon oeil le fait qu'on les dépouille de danseurs, à un mois du Heiva, pour un voyge à Dubai.

C'est un émir, séduit par les danseurs de Tahiti Ora, qui a souhaité faire venir un groupe élite polynésien pour plusieurs représentations. Les danseurs et danseuses seront vêtus de costumes de groupes locaux, ils seront ensuite laissés à Dubai et exposés dans le musée que l'émir souhaite ouvrir. Tous les jeunes danseurs sont rémunérés, ils devraient d'ailleurs percevoir leur premier salaire à la fin du mois puisqu'ils ont commencé les répétitions fin avril, début mai.

Depuis donc un mois, des dizaines de danseurs s'entraînent pour leur voyage à Dubai mais il en faut encore quelques-uns pour compléter le groupe. C'est Oscar Tereopa du groupe Tamarii Tuhaa Pae qui est chargé d'approcher ces jeunes gens. Difficile pour eux de refuser. Car un mois à Dubai, c'est une belle opportunité et pour de nombreux jeunes une destination de rêve.

Heiva i Tahiti : Dubaï versus Toata

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Un avion devrait spécialement être affreté pour embarquer une centaine de danseurs le 7 juillet, en direction de Dubai.