Après les fêtes de fin d’année, c’est une période calme pour les commerçants. L’occasion de procéder aux inventaires des stocks. Une étape obligatoire pour la comptabilité, mais qui permet aussi de faire le point sur les vols.
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Ils ont laissé porte close, mais derrière les volets roulants, la plupart des commerçants s’affairent, en plein inventaire de leurs stocks.
Mike Chant, lui, a décidé de laisser son magasin de surfwear de Papeete ouvert pendant son inventaire. 500 références dénombrées à la main dans un grand cahier.
Une obligation légale pour la comptabilité et les impôts, mais l’occasion aussi de faire le point sur les vols, appelés pudiquement : la démarque. Comme lorsqu’il avait fini par repérer une de ses employées partir chaque jour avec un short du magasin porté sous ses vêtements. Des vols qui amputent les marges. « C’est comme un long week-end calme en ce moment, explique-t-il. Et puis, on a l’habitude, on fait des inventaires depuis trois siècles…Ce qu’il faut faire, c’est travailler en amont : quantifier les produits, les ranger à leur place, leur prix et leur taille et ça va vite. Mais nous avons toujours de mauvaises surprises. J’ai la chance d’avoir un magasin équipé de caméras et de matériel anti-vol, mais ici, on est facilement à 10% de démarque, alors qu’ailleurs, c’est 5% . »
Dans ce magasin d’instruments de musique de Faa’a, l’inventaire est prévu de durer 3 jours. Et pour y procéder sereinement, le rideau de fer restera baissé, pas d’ouverture aux clients. Un travail long et minutieux qui nécessite de la concentration. « Compter le gros matériel, comme les guitares, c’est facile, explique Kaimuko Teha, responsable de magasin. Mais le petit matériel comme les médiators ou les cordes, il faut être minutieux et c’est plus difficile à compter. »
Les inventaires des magasins s’étalent tout au long du mois de janvier, entraînant le plus souvent quelques jours de fermeture, selon les enseignes.
Mike Chant, lui, a décidé de laisser son magasin de surfwear de Papeete ouvert pendant son inventaire. 500 références dénombrées à la main dans un grand cahier.
Une obligation légale pour la comptabilité et les impôts, mais l’occasion aussi de faire le point sur les vols, appelés pudiquement : la démarque. Comme lorsqu’il avait fini par repérer une de ses employées partir chaque jour avec un short du magasin porté sous ses vêtements. Des vols qui amputent les marges. « C’est comme un long week-end calme en ce moment, explique-t-il. Et puis, on a l’habitude, on fait des inventaires depuis trois siècles…Ce qu’il faut faire, c’est travailler en amont : quantifier les produits, les ranger à leur place, leur prix et leur taille et ça va vite. Mais nous avons toujours de mauvaises surprises. J’ai la chance d’avoir un magasin équipé de caméras et de matériel anti-vol, mais ici, on est facilement à 10% de démarque, alors qu’ailleurs, c’est 5% . »
Dans ce magasin d’instruments de musique de Faa’a, l’inventaire est prévu de durer 3 jours. Et pour y procéder sereinement, le rideau de fer restera baissé, pas d’ouverture aux clients. Un travail long et minutieux qui nécessite de la concentration. « Compter le gros matériel, comme les guitares, c’est facile, explique Kaimuko Teha, responsable de magasin. Mais le petit matériel comme les médiators ou les cordes, il faut être minutieux et c’est plus difficile à compter. »
Les inventaires des magasins s’étalent tout au long du mois de janvier, entraînant le plus souvent quelques jours de fermeture, selon les enseignes.
Janvier : le temps des inventaires